vendredi 25 mai 2007

Un violon impudique - Réédition

De bonne heure,
j'atterris chez toi
épuisée de n'être
qu'une poupée de cire,
qu'une figurine en verre.

Ton regard me dévêt
j'ôte mon voile,
déchausse ma pudeur
m'en contrebalance.

La lueur des prunelles
dansotait dans le noir
miroitait notre attrait
relatait notre "histoire".

J'étale mon corps
des feuillettes de lierre
un océan de verdure
s'accroit dans nos coeurs.

En musique,
mon corps navigue
erre et espère
à tort
s'unir en ton corps.

Des rires hilarants
que saurai-je
une extase primitive
une enfance tzigane.

Et la tendresse musait
une liesse infinie
le verbe chérit la note
la note dièse le vénère...

Des quelconques détails:
Un bonbon acidulé
une bouche charnue
un balcon, goulettois,
vue sur mer.

Hélas, on ne peut faire reculer
A ses torts, la réalité
le compte à rebours,
le retour en arrière.

In extremis,
Je prend mon train
soule, grisée
de bonheur.

Joy
Un poème que je n'arrive plus à situer dans le temps
Peut-être 2002 ou 2003

3 commentaires:

Anonyme a dit…

j'aurais pas du lire ça..

Anonyme a dit…

@ mon anonyme: Pourkoi donc, çà fait partie de moi, ke tu aime.

Anonyme a dit…

peur de pas etre à la hauteur de tes souvenirs