jeudi 30 août 2007

Accusée de romantisme



Accusée, à la barre
Ah s'il sait comme il est à la bourre
le bourreau!*
Anaïs Nïn dite Joy
27 ans, citoyenne de nulle part
Je ne dirai que la vérité
Rien que la vérité
la mienne... Ma vérité.
Mes 4 vérités.

Premier chef: Romantisme notoire
et nocif.
Incitation au romantisme
Complot d'attentat contre les valeurs
valorisées.
comptabilisés.

Votre Honneur...
Et mes valeurs volatisées
Et l'honneur...
bafoué
dans les salles de cent pas,
derrière les arbres cocus,
écrasé par le temps des pirates
du bonheur...
violé
sous les regards égarés.

Accusée, que plaidez-vous?
Non coupable votre honneur.

Non coupable? dites, donc!

Que dites-vous du girly pink
qui orne les murs de votre passion
le toit de vos pensées,
et de vos oreillers.

Que dites-vous des daisies
qui fleurissent dans vos paroles
quand vous prêchez pour l'amour
des cigognes neigeuses?

Niez-vous avoir attendu
le cumulus et l'été,
le pêcheur au mains rocailleuses
pour vous délivrer du secret?

Niez-vous avoir nourris
des poissons rouges,
des canaris,
et des champs de cannabis
dans le coeur d'un abruti?

Les faits sont tout autres, votre honneur
Les fées m'ont promis...
la fin des arias,
la délivrance
Et la lune... à croquer.

Les soirées avec Lilith
qui rode au rodéo
un coeur qui bat, hard
une chinoise qui danse
N.I.N. perdait son latin
se suffisait à trouver
ses railleries... mignonnes
un gamin content de son ballon
de son papa... plus fort, plus cossu
et tout le reste n'est que... néant.

Accusée!
Tout cela ne signifie rien.
Les faits sont là,
Les fées sont la...sses

Verdict
Accusée, levez-vous

La Cour a délibéré:
Coupable

Déraisonnable!

Accusée, lavez-vous
de tout ce rose pourri
de nianana, des niaiseries.
Votre coeur, la Cour le méprit.
Chaise électrique,
attachez-le,
du son éclaaate
de joie, assouvi.



* Il se reconnaitra.
Jihen
30 août 2007
Merci à celui qui en m'accusant de romantisme
m'a permis d'écrire ses quelques "vers"
non sans peine

dimanche 19 août 2007

Mon Blog prend des vacances puisque je reprends le travail, enfin un nouveau.


Le titre résume tout. Et cette envie d'en parler. La hâte. Alors que beaucoup de mes amis bloggueurs ont donné des vacances à leurs blogs en été pendant qu'ils se baignaient, la mer ne faisait que du bien au mien, le rendait plus léger, le débarrassait de son amertume.
Je ne décide pas de fermer mon blog, encore moins le supprimer, je ne suis pas du tout dans cette mouvance. Mais le rythme auquel je m'apprête ne lui laissera pas beaucoup de temps, ne me laissera plus beaucoup de temps.
Alors que j'étais maitresse de mon temps, de mon destin, voilà que je me vends, enfin, je vais vendre ma force de travail à une prestigieuse lawfirm. C'est la loi du marché, chaque chose à un prix, même moi, éternelle femme libre.
Je passerai vous rendre visite chaque fois que je le pourrai, chaque soir où je ne serai pas trop fatiguée. Ce ne sera pas facile, mon blog me manquera trop, je sais et vous donc!!!! Si vous savez, comme beaucoup me sont chers, si chers. Je vous aime!

mercredi 15 août 2007

Coeur H.S.


Bip... Bip... Bip...
Le coeur de votre interlocutrice
n'est pas joignable en ce moment
Veuillez-essayer ultérieurement.

dimanche 12 août 2007

Celles qui oublient de fêter la femme


Un clin d'oeil et un grand bisou à celles qui oublient de fêter la femme, celles qui n'ont même pas entendu parlé du Code des statuts personnels, celles qui n'y croient plus. Je n'ai guerre le droit, ni l'intention, de décliner son immense rôle émancipateur, car sans ce Code, ni moi, ni ma mère, ni ma grand mère ne serons ce que nous sommes. Mais que loin du Code, certaines mentalités restent ... de pierre, et des milliers de femmes craquent sous la misère.


Juste un petit message au cas où j'aurai la chance d'être lu par quelqu'un qui peut changer quelque chose. La C.N.S.S. en tant que caisse chargée d'octroyer la pension aux femmes et mères dont l'époux est négligeant joue un rôle important dans la survie de celles-ci et les empêche de sombrer dans des solutions de facilité dont la prostitution, surtout que la majorité d'entre elles sont sans aucune ressource. Seul hic, la caisse exige, parmi l'une des conditions sine qua non la présentation d'un Procès Verbal déclarant que l'huissier de justice est dans l'impossibilité totale d'exécution sur les biens du père de famille négligeant.

Logiquement, ce papier ne pose aucun problème. En pratique, oh! que beaucoup!
Pour qu'un huissier notaire arrive à émettre un P.V. d'impossibilité d'exécution, une série d'autres P.V. précède, le P.V. constatant le refus d'exécution volontaire, la demande de l'aide de la force de l'ordre du procureur, le P.V. d'information des forces de l'ordre, enfin, payer légalement les forces de l'ordre pour accompagner l'huissier notaire à réaliser ses travaux. Finalement, le P.V. de constatation de l'impossibilité d'exécution coute souvent aux alentours de 200 dt. Une mère nécessiteuse de l'intervention de la Caisse a-t-elle 200dt en main?

La Caisse voudra des garanties, me dites-vous? Oui, c'est son plein droit, mais y'a-t-il une garantie plus probante qu'un jugement pénal incriminant le père négligeant et imposant une peine de prison pour non-payement de pension, papier que la Caisse demande en parallèle et qui ne coute pas grand chose à la mère sauf porter plainte au procureur sur papier libre en plus des papiers signifiants sa situation.

Je ne vois pas ce qu'un P.V. d'huissier de justice vient rajouter à un jugement pénal sauf rendre la tâche difficile, limit impossible pour beaucoup de mères démunies.

Le Code des statuts personnels et tous ses amendements ultérieurs évoluent dans l'esprit de faciliter la vie de la femme et la responsabiliser surement. Les femmes ayant un minimum de ressources et de culture arrivent à bien se défendre des aléas de la vie et de l'injustice des maris encore trop machos et irresponsables (sinon comment qualifier un père qui laisse ses enfants dans la nécessité).
Pourtant, c'est les mères démunies qu'il faut songer à bien protéger pour ne pas vider les lois "progressistes" de leur contenu et pour offrir plus d'équité et de justice sociale.

samedi 11 août 2007

Gabanisme


"Tu as de beaux yeux, tu sais"*
J'adore la réplique
Et le baiser après
Tu vois comme tu es poétique,
atypique.
Morgan de toi.
Sur le "quai des brumes",
nous nous balançons,
main dans la main.
yeux dans les yeux.
balançons nos vannes
et nos soucis
de jeunes gens ratés,
usés,
aux os, croqués.
Rions aux éclats
des brèches de la vie.
Se croquant du regard
savoureux...
savourant notre attrait
bafouillant...
mille serments.
"Je ne fais pas de promesse", dit-il
Il en a fait jusque là
de quoi mettre Paris en bouteille
et mon coeur entre ses doigts.
Déjà des souvenirs,
"Quai des brumes"
des brumes plein les yeux.
La peur, la cachette, les grappes de raisins
... qu'il n'a jamais venu cherché.
Enfin, en ma présence.
"Regardes-moi dans les yeux"
Dans les yeux,
le bonheur...
s'échappe à toute emprise,
Au destin.
S'inscrit à l'Histoire,
se forge une histoire.
A l'histoire,
tu préfère...
Le gout de l'inachevé

pour marquer la fin de ces lignes.
Je préfère... ne pas te contrarier.
Jihen
11 août 2007
* Jean Gabin

mercredi 8 août 2007

Dérangée II - Omerta, La Loi du silence


Le silence, c'est une mouvance qui l'habitait, l'envahissait de partout, elle si bavarde.
En fait, tout ce flot de mots, de blabla dont elle est capable c'est surtout pour affronter le silence, le faire taire.
Son silence à elle, le notre, car il est partagé, est dû à une mal connaissance de soi-même, de son corps, mais aussi des autres. le silence est le fruit de la peur.
Une autre manifestation de la prise de conscience et souvent du manque de confiance en soi et aux autres.

Nous sommes tous muets de naissance, pourtant chacun avait crié son existence à tout ouie.
Pourtant, le silence a été souvent lié au mutisme et même à la mutité. Comme si le silence n'était que l'absence de parler!
Ce sera faire taire toutes les autres formes d'expression et les réduire au silence.
"Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de parole qu'il n'y a pas de langage".
La parole, expression verbale de la pensée existait depuis le commencement, dit-on. Depuis quand? elle ne peut le savoir, n'étant ni linguistique ni philosophe.
C'est donc cela, cette approche n'est pas fondée sur du solide, comme si l'âme humaine aussi fragile soit-elle n'est pas solide! C'est seulmeent une approche humaine de la peur qui l'habitait, non pas du point de vue de la science et ses dérivés de plus en plus nombreux. Son point de vue émane d'ici, peine perdue à tous les scientifiques qui s'acharnent à prouver que le coeur n'est qu'une pompe.
Elle n'est donc pas Bergson, t'es certain. Juste une petite pédante, une girouette qui change d'avis, nuance les thèses, les contredit à chaque tour de mots.
Ne t'impressionne pas et reviens à la case Départ.
Le silence, le tien, le mien, le sien, le nôtre, notre souffrance.
Le silence est-il une torture? Est-il imposé? Si oui, par qui?
N'attends pas de réponse, ici et ailleurs, on garde le silence.

D'abord, le silence est le fait de ne pas s'exprimer, non seulement par le moyen de la parole, mais aussi par toutes autres formes d'expression connues ou encore peu connues.
Interdire l'expression chez l'autre ou même chez soi est un véritable meurtre psychique. Interdire à son enfant de danser, interdire à un journaliste d'aller jusqu'au bout et de dévoiler les faces cachées de la réalité ou aussi s'imposer un self-control est de l'ordre de la torture mentale.
Rappelle-toi, combien de fois tu t'es empêché de dire ses quatre vérités à un ami perfide ou à un papa égoiste, (parfois par politesse, des fois par peur de le perdre ou le blesser, d'autres fois par orgueil, et ce sont toutes des faces dissimulées de la peur)

Au profond de nous même, tous ne pouvons parler de nous-même sans y laisser une part de nous. Et ce jugement, on ne peut y échapper, car ce sera une autre forme du silence.
On ne peut demander au lecteur de taire son avis, ni à la plume de ne pas noircir le sien.
Fallait toujours mettre les menottes à quelqu'un. Qui est donc coupable de notre silence? Toi, oui, toi. Elle aussi d'ailleurs, enfin nous.
Mais nous avons toujours eu peur de le dire et nous nous réduisons toujours au silence.
Quel cycle vicieux, nous nous ennuyons de cette ronde régie par la peur et le silence à chaque tour de mots.

Bien que "l'homme étant un véritable animal de langage" tout ou presque le contraint au mutisme. La langue elle-même. On nous l'a souvent dit pendant le cours de philo, souviens-toi l'année du Bac.

La société aussi nous impose ses règles de parler et de s'exprimer. Elle l'a toujours fait. Il y avait eu des sujets tabous, des mots qu'il ne fallait pas dire, des gestes qu'il ne fallait pas faire, il y avait toujours eu l'insolent, le dégradant, le vulgaire. c'est l'Omerta, la loi du silence que chacun de nous enseigne à son enfant souvent sous le nom de l'éducation.

La société, c'est toi et toi, toi aussi tu peux être impliqué. Elle? Bon, admettons. Toi seul souffrant, elle aussi.

Le silence est dû aussi à une mal connaissance des formes de langage autres que parler ou écrire, le langage des yeux, du contact, du corps, de la présence.

Même le parler, à moins d'être orateur, on ne le maitrise pas assez. On ne nous a pas appris à bien le faire. Bien parler est-ce le but? Vraiment aucune réponse. Tu as été averti dès le début, y aura pas d'histoire, ni de réponse toute faite, l'homme étant, à la fois, la question et al réponse.

Tu n'as pas à te sentir escroqué, tu n'as qu'à arrêter de lire, et d'imposer encore une fois le silence. Imposer le silence est à la fois un choix et une sanction.
Cette notion me fascine de plsu en plus. Que de mutualité dans cette notion nocive et dérisoire.

On écoutait souvent dure que "seul le silence est grand, tout autre est faiblesse" Et bien oui, notre silence est énorme, il nous échappe et on n'y peut rien sauf en parler.
Et il y en a ceux, nombreux soient-ils, qui ont peur du silence, le leur, qui ne peuvent le supporter. C'est comme s'il s'agissait de subir son propre silence. Mieux vaut donc affronter son silence, s'affronter soi-même, s'accepter et apprendre à vivre avec son moi, ce n'est guerre facile.
Quelques-uns, on ne sait s'ils sont chanceux, arrivent plus ou moins à négocier leur silence, à le faire amortir.
Pouvoir ou non, ce n'est pas la question, puisque de toute façon, nous sommes obligés, tout au long de notre vie, de faire le chemin ensemble, entre soi et soi.


Ma chanson

La chanson qui me fait vibrer, qui remet les pendules de mon coeur à l'heure.
Peut-être est-ce celle qui fait qu'il frappe à notre porte à chaque fois?

vendredi 3 août 2007

Enfin, des soldats onusiens au Darfour

La résolution 1769 s'est fait tant attendre... Les forces internationales ne seront au Darfour que d'ici le 31 décembre...
L'article est sur tn-juris.

N.I.N. - Leaving Hope :


Bjork - Hope :

Vacances (presque forcées)

Mercredi 25 juillet, après avoir publié mon dernier post, l'écran du laptop devient une nuit sans étoiles. Rien à faire, il en a eu marre de moi.
Alors qu'à la base, mes vacances ne m'empêchaient pas l'accès internet, je me retrouve en état d'éloignement forcé.
C'est plus en sourire que je l'ai vécu, faut bien que je me déconnecte, que je me désintoxique, y a pas que Lindsay Lohan et Britney, moi, je dois faire le chemin inverse.
Mes e-toys me manquaient le plus, j'ai demandé à un être cher d'en prendre soin et je le remercie de bien s'obliger. Ils sont en bonne santé.
Je reprends tous les plaisirs oubliés, Agatha est si contente de repartager mes nuits et mes jours. Cindrella retrouve le gout de la peinture et celui de mettre la pagaille plein la maison.

Je retrouve aussi le gout de sortir, les glaces, les citronnades, les balades nocturnes à la lueur d'une lune pleine.
Toutes les 2, on retrouve le gout des petites folies, des escapades, du shopping démesuré le 1er aout. Bref, que du Bonheur loin de cette boite noire pleine de photos et de magie.
Seul bémol, je n'ai pas réussi le concours de l'assistanat, et c'est bien attendu. Les tribunaux m'useront encore une année de plus.
Aussi, vous me manquez.
Hier, et après avoir passer la semaine à nous crier qu'il lui faut 200 dt pour réparer l'écran, Père nous fait la surprise de ramener ce nouveau joyau dans la sacoche de l'ancien.
Je suis pourrie gâtée, je le sais.

Merci papoutchino, je reprends...