vendredi 23 février 2007

BiBou


Je l'entends m'appeler, comme pour me demander de la délivrer de cette nuit si noire, de venir la chouchouter, comme nous faisons souvent Cindrella et moi.
BiBou, ma chérie, fixons-nous un rendez-vous pour demain, ce week end surement, nous allons sortir nous dégourdir de cette grisaille et nous acheter une glace.
Appel à tous mes invités, bloggeurs ou pas, si vous connaissez un coiffeur pour chiens, pensez à moi, et donnez-moi son adresse.
BiBou a besoin d'une bonne coupe, bientôt le printemps, et elle veut se faire belle pour mieux plaire :op Et oui, la saison des amours sonne à nos portes :o)

jeudi 22 février 2007



Life shrinks or expands in proportion to one's courage.


The Diary of Anais Nin,

volume 3, 1939-1944

samedi 17 février 2007

4 visages


Un de mes premiers tableaux... à la recherche de l'autre

vendredi 16 février 2007

Encore une Joy... EnJoy

Vous avez connu Joy qui se cache derrière Anaïs Nïn, qui parle d'amour, sans passer le cap de publier dans le même registe que son idole.
Vous avez connu Joy, dans sa bulle rose, romantique, éprise de mots doux, crédule des grands sentiments et même des petits.
Musicalement, elle puisait dans ce même registre de la douceur avec des Sinatra, des cranberries, et quelques chansons françaises.
Elle vous a aussi montré un soupçon de son engagement, non pas pro-arabe, mais humanitaire.
Et voilà, la Joy éprise de son... la djette refoulée qui se livre... Dommage que ce n'est pas sa musique qu'elle édite en prime, mais, celle d'un technicien hors pair dont the man who sold his soul and he's now nothin' just someone lui a fait découvrir. Merci l'epouventable et au plaisir de mixer un son pour tes photos...

mercredi 14 février 2007

Il me le dit quand même


Adolescente, Patrick Bruel me le chantait en boucle, et voilà que ce soir, Mon Anonyme me le dit :
On aurait pu se dire tout ça
Ailleurs qu'au café d'en bas,
Que t'allais p't êt' partir
Et p't êt' même pas rev'nir,
Mais en tout cas, c' qui est sûr,
C'est qu'on pouvait en rire.


Alors on va s' quitter comme ça,
Comme des cons d'vant l' café d'en bas.
Comme dans une série B,
On est tous les deux mauvais.
On s'est moqué tellement d' fois
Des gens qui faisaient ça.


Mais j' trouve pas d' refrain à notre histoire.
Tous les mots qui m' viennent sont dérisoires.
J' sais bien qu' j' l'ai trop dit,
Mais j' te l' dis quand même je t'aime.


J' voulais quand même te dire merci
Pour tout le mal qu'on s'est pas dit.
Certains rigolent déjà.
J' m'en fous, j' les aimais pas.
On avait l'air trop bien.
Y en a qui n' supportent pas.


Mais j' trouve pas d' refrain à notre histoire.
Tous les mots qui m' viennent sont dérisoires.
J' sais bien qu' j' l' ai trop dit,
Mais j' te l' dis quand même je t'aime.
Patrick Bruel
& Mon chéri
C'est peut-être un peu tard, mais, je t'aime, tu l'sais...

Une note blanche ou presque...

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Beaucoup ont laissé une note blanche le 25/12 pour exprimer une position pour la liberté d'expression. Je salue leur choix et je regrette ne pas y avoir participé parce que novice, je n'étais informée qu'après coup.
J'ai choisi de laisser une note blanche d'abstention, ce jour sacro-saint pour beaucoup all over the world, qui se fixent une date pour se rappeler qu'ils ont un coeur et qu'il bat...
Mon coeur bat à chaque seconde et le jour où il arrêtera, je ne serai plus parmi vous.

dimanche 11 février 2007

قصيدة بغــــــداد

Ce poème est dédié à Bagdad. Je l'ai écrit en 1997, alors que je n'avais que 17ans. Je n'ai pas changé, la situation, non plus, ça parait intemporel...

ما وراء الكلام

عراقية العينين... والسواحل
يا بغداد... أرض الخطيئة
يا مدينة ضائعة... كصوت ناي
يا ناقة هاربة من صفحات التاريخ
يا بغداد... أرض الأولين
شهدتِ الكتابة المسمارية
صحيفة تشرع للحظر
شهدتِ المعري مطرودا من القصور
وشهدت طرد المفتشين
شهدت الساقي يدور بين الضحايا
يملأ الكأس بترول
وشهدتِ وشهدتِ وشهدتِ
حتى نسيتي الشهادة

رؤيـــا

رأيتك...
في ضوء القناديل
في هدا الزمن الموبوء
وعلى جدران الجثث
في خلاء السجون
رأيتكِ... فيّ
وكنتِ... وكنتِ
وكانت... وكنـا
محرومين

فصل الحرمان

تعبنا من السفر يا بغداد
فكوني خيمة حب تأوينا
وخبزا وطريقا ونهرا وبرتقال
تعبنا من الموت يا بغداد
فهدهدينا أو أيقضينا
وكوني جرسا أو نجمة باردة
أو كوني صباحا تغرب فيه الشمس
تعبنا من هذي الحياة
ومن السجون ومن العدم
ومن التعب...
تعبنا منك يا بغداد
ومن كل الأساطير
وكل السلاطين
فكفي أذاك عنا
أو قولي أنك تريدين
أن نمــوت
فهاتي قلبك...
كي نموت

جيهان
25/12/1997

Journal Intime 16-18 ans

Tout comme Anaïs Nin, j'ai commencé à tenir un journal où je me confiais dès mes 14ans, et même si je ne lui faisais pas souvent le même genre de confidence qu'elle, je ne l'ai jamais perdu...
Il est vrai que je l'ignore depuis qqtemps, je refuse de l'ouvrir, comme pour me dire que depuis j'ai évolué. J'enchaîne mes souvenirs pour mieux avancer.
Et c'est suite à une conversation msn avec un ami blogger qui se reconnaîtra et qui tournait sur le bilinguisme que j'ai fouillé pour dénicher mes premiers poèmes.
Et c'est ainsi que j'ai songé à en publier qquns sur mon blog.
Je présente mes excuses à mes amis francophones, traduire fera perdre beaucoup d'sens aux jeux de mots.

من ذكريات الصبا

واندلق فنجان الشاي الأخضر
فسرى في حلقي طعم النعناع
وتذكرت بين ثنايا كتاب
زنبقة الوادي... نسيتها مند نسيني
في هدا الليل المسكون بالعذاب
نزعت الضمادة عن القلب الدامي
كفكفت دموع زنبقة الوادي
فراحت تقص مأساتي
صبية تفتح كل صباح نافدة الخيمة
تقبل النخل... تعانق الشمس
تتأبط شعاعها وتخرج
ابتسامة خجلى تحيي باعة الجرائد
كما تحيي قربة الماء الأديم والسنابل
تقرأ حظك اليوم في الجرائد
"سعادة برفقة الحبيب... والحلم البعيد صار قريب"
تمر بالمقهى، تغض البصر عله يراها
تدوب في الأزقة
يتعقب خطاها
وفي إحدى أركان الحدائق
تنشب بقلبها أحلى الحرائق
يهديها زنبقة يانعة ومرود كحل
يقبل جبهتها.. يكفكف دمعتها
قطار منتصف الليل يلتهم السعادة
يعدها بالعودة وهو يعلم ألا عودة
يتركها والزنبقة والمرود
والقربة بماء الوضوء لأمها ترشح
جيهان
04/07/1997

mercredi 7 février 2007

Sister's thought


A big thought to Cindrella and her lover:


"Oh, God, I know no joy as great as a moment of rushing into a new love, no ecstasy like that of a new love. I swim in the sky; I float; my body is full of flowers, flowers with fingers giving me acute, acute caresses, sparks, jewels, quivers of joy, dizziness, such dizziness. Music inside of one, drunkenness. Only closing the eyes and remembering, and the hunger, the hunger for more, more, the great hunger, the voracious hunger, and thirst."
Anaïs Nïn

Cindrella, tu rentres quand?!Tu m'manques... Y a personne avec qui me marrer le soir!!


Et Cindrella est rentrée passer le reste de la semaine avec nous, tant que c'est les vacances pour elle! Bienvenue ChouChoute!

vendredi 2 février 2007

Osez la souffrance

« J’aime la majesté des souffrances humaines. » Vigny


Osez-vous,
un soir aux couleurs diluées,
quitter ce Je imposant
ce Je immense de déchirures.
Vous, qui nagez dans le flou,
tendre voyagiste d’illusion en illusion,

osez-vous regarder en face
votre âme de gélatine et de glace
à la lueur des flambeaux.

Osez-vous encore espérer
jeter à la mer des bouteilles et espérer
un bonheur ivre…gorgé de soleil doré ?

Osez-vous d’un geste vif
effacer le tracé de cette vie suspendue ?

Osez-vous, coeur généreux,
chanter à tue-tête vos maux
et repeindre en fauve l’image que vous offrez ?

Souffrez donc souffrez
Que celui « qui sait tout souffrir
Peut tout oser. » Vauvenargues.

Jihen M.

En Panne


Tunis, 2 Février,

Panne de mélancolie, comme chante Patrick Bruel,
Panne de sommeil
Panne de plume
Panne sèche
Panique générale

Je me réfugierai à lire mon ancien recueil et je vous dénicherai l'un de mes anciens poèmes... solution d'facilité? Je crois que celui-là vaut la peine d'être publié.