jeudi 15 juillet 2010

Google تشكيل


الصيف صيّف وقوقل ولاّ يشكّل، حتى هو وقت عروسات وسهريات ومايوات واشي اشي
Non sans blague! Pour les amateurs d'arabisation, google se plie à la volonté de l'administration, peut-être qu'un quelconque chef de service n'a toujours pas statué sur une demande déposée depuis l'an dernier. Non seulement google se met à l'arabe, mais en plus ychkel !!
C'était juste pour rigoler, c'est une bonne initiative!


lundi 12 juillet 2010

Carnet d'été - Hammem Laghzez - Kélibia


Quand il faisait gris, je m'évadais pour surmonter l'hiver et l'ivresse.
Depuis que ma vie est devenue un arc en ciel, je sors peu.
Solitaires, nous préférons le café dans notre jardin au Lavazza dans les cafét' bouillantes au service se dégradant de jour en jour. Nous préférons notre soirée fox crime aux films en 3D dans les cinés mal équipés de la ville. Nous préférons un bain moussant bien chaud et chatoyant aux piscines des hôtels surclassés.
Il s'disait sans amis, comme Rémy sans famille. Je me croyais mondaine. Mes ami(e)s se sont dissipé(e)s après le mariage, les siens restent unis. Finalement, c'est lui qui m'a présenté ses ami(e)s devenu(e)s au fil des soirées mes complices.
Ce week-end, Kélibia la blanche était notre destinée. La ville s'auto-proclamait capitale internationale du cinéma amateur pour la 25ème édition de la FIFAK.
Riche de mes souvenirs, nous étions partants, assoiffés de petits plaisirs.
J'ai préparé le sac à dos avec le minimum (insuffisant), Snow et son capitaine Haddock sont venus nous chercher. La route était longue et douce, sirotant nos glaces, hochant la tête au rythme du Best of.
La plage de Hammem Laghzez s'offre à ses désireux, pétillante vierge au sable fin, telle une sirène au regard limpide et aux cheveux soyeux qui nous prend dans ses bras des heures entières caressant nos peaux et chassant la fatigue.
Amine et Hajer, Mehdi et Donia, le groupe s'étoffe et les rires éclatent.
Plif! Plaf! Plouf! Le temps passe et la nuit tombe.
La foule dehors attend le coup du départ du Festival. L'attente s'éternise avant qu'une Tanit à la voix chaude ne vienne expérimenter sa voix à un répertoire engagé de Chikh Imem et Sayed Darwich.
De présentation en présentation, et d'un amateurisme digne d'un festival d'amateurs qui se veut mature, un film ivoirien (un mariage à 3 visages de Pierre Laba) se présente à l'écran se voulant "un triptyque humain entre le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire et la France", le film est à l'image de l'Afrique, encore à l'essai, encore brouillon. Moi même (nord) africaine, mon jugement ne porte aucune ségrégation et ne reflète que mon opinion-déception.
Notre Tigresse (Hajer) lasse au bout de 30 minutes, nous invite à changer de programme, et à quitter la salle (Dar Echa3b) pour nous délecter autour d'un thé au pignon au Café El Borj.
Les discussions s'animent, les sujets ne manquent pas d'piquant, de l'immigration au Canada aux jme3t bessmellah.
Vers 2h, nous rebroussons chemin vers notre couche improvisée, j'aurai souhaité passer la nuit à la belle étoile (non pas l'hôtel, la vraie), malheureusement, tout le groupe s'accorde à avorter ce rêve d'adolescente, sécurité oblige.
Une maison à l'ancienne, chaleureuse et accueillante et un lit à l'ancienne qui nous berce jusqu'au petit matin.
Réveil de la troupe, café et fumée.
Marché aux poissons. Fabuleux marché aux poissons FRAIS! et délicieux étalages de calamars, loups, thons, rougets de roche, que des délices !!!
Et hop! direction plage. Malgré la foule au petit Paris, on arrive à trouver une plage limpide avec aucun vis à vis à environ 200 m. C'est çà le miracle de Kélibia. L'eau douce et fraîche accueille nos rires et immersions, jusqu'à ce que la foule nous regagne.
Instinct de survie oblige, la recherche d'un territoire bien à nous recommence. Et là, c'est une plage rocheuse qui nous accueille, une plage à la faune grouillante, des micro-poissons, des p'tits crabes, des larves qui se faufilent entre nos pieds, des algues et des escargots de mer.
Un paradis pour ceux qui n'y croient plus!
Un coup de cloche, les aventuriers repensent à la vie, à la damnation loin du paradis, au sort de vivre en Sisyphe le reste de l'année, rebroussent chemin et retournent en enfer, en attendant samedi prochain, peut-être qu'un barbecue et un autre coin de Paradis les attends quelque part.

lundi 5 juillet 2010

Olivia Ruiz - Belle à en crever

NoBrain - Olivia Ruiz "Belle à en crever" from charles KERAMOAL on Vimeo.


Comme beaucoup d'entre vous, j'ai découvert Olivia Ruiz avec "femme chocolat", sexy et simple, une chanson délicieuse et une chanteuse à croquer. Après, elle a commencé à hanter mes tracklists. Avec ma sœur, nous savourions des chansons de filles, qui maintenant nous rappelle jadis quand on était jeunes... filles.
"I need a child", la chanson de mes blues, de mon instinct de maternité mis au placard,
"La petite voleuse", la chanson de la petite Arsène Lupin qui sommeille au fonds de chacun de nous.
"La molinera", la chanson qui réveille mes voisins, 6h45.
Et maintenant, Olivia revient, en sunshine et illumine mon coeur, d'abord cette chanson "belle à en crever" avec des paroles que j'aimerai tant lui murmurer au cou (mais il déteste les chansons à l'eau de rose) et un clip pour le moins sensuel. Et puis, l'autre jour, en jardinaire, elle veut le retenir par des crèpes aux champignons. Pas chèvre du tout! elle connait juste la recette que chacune veut devenir Olivia le temps d'une chanson.

Je dédie cette chanson à toutes les filles qui ornent ma vie, qui partagent mes fous rires et mes soucis, aux bloggeuuses, à mes copines du lycée, puisque grâce à facebook, c'est un mois de retrouvailles, à toutes les disparues, à Julie de la Normandie, à Géraldine dont j'attends impatiement l'arrivée, à mes cousines en leur souhaitant le meilleur, à mes mamans qui refusent de s'initier à Internet, enfin, à toutes celles qui comptent et sans qui je ne serai pas tout à fait... Joy.

Bisous