mardi 30 novembre 2010

Woolfy - Looking Glass on Viméo

Un clip haut en couleurs pour le titre “Looking Glass” de Woolfy. Autant je me réjouie parce que la directrice artistique de cette oeuvre est Myriam Aboukhater, autant je suis triste parce que Viméo est mort en Tunisie, depuis quelques jours, peut-être des semaines, enfin peut-être pour quelques jours ou quelques semaines. Je garde espoir, en détournant, qu'un jour la vie sera plus facile et que je pourrai regarder mes clips favoris sans passer par un proxy.

Woolfy - Looking Glass from DFA Records on Vimeo.

jeudi 23 septembre 2010

Mésaventures du circuit de la voiture "impopulaire"

Après la vente de Freddy (fin mai), nous avons passé tout l'été à attendre notre dossier de privilège fiscal pour acquérir une 4 CV. Notre mésaventure a commencé avec le chargé clientèle qui a enterré mon dossier dans son casier tout l'été et à malmener mes couts de fil avec "Je fais tout mon possible pour toi, tu es une cliente privilégiée (en mémoire de tous les investisseurs étrangers qui ont ouvert un compte en devise dans son agence), étoffe ton dossier par tel ou tel document" (complètement inutile et quasi-impossible à obtenir) pour finir à découvrir le pot aux roses qu'il n'a jamais déposé mon dossier au siège, par paresse. Justement, ma banque avait pour slogan "vous allez changer votre avis sur la banque"
Effectivement, c'est en changeant cette banque au slogan mensonger, que j'ai obtenu mon crédit à temps miracle, et pour être honnête, à coups d'intervention, puisque c'est comme çà que çà marche, par ici.

Après la banque, c'était au concessionnaire de nous jouer son tour de passe passe.
L'apprentie pouffiasse qui occupait le desk et se chargeait de la clientèle avait classé mon dossier de privilège fiscal dans son casier et ne l'a dépoussiéré qu'après deux mois pour l'envoyer au ministère du commerce, alors même que les voitures étaient disponibles. Encore faut-il des pistons et des liens familiaux, pour découvrir que le dossier déposé le 9 juillet n'atterrit au ministère du commerce qu'après le 15 septembre.

L'attente, pénible soit elle, s'annonce encore longue, maintenant, je ne sais pas s'il y a des voitures en stock ou bien dois-je encore partager la route des taxites. D'ailleurs, je vous narrerai des bribes d'histoires de taxistes très bientôt.

mercredi 4 août 2010

Réflexions pour mes 30 ans

Quelque mois avant la date "fatidique", çà commençait à me travailler, une nouvelle décennie, celle du début de maturité. Le Bonheur me va si bien mais n'empêche les questions de m'habiter:
- Que me cache l'avenir? J'ai pris goût à cette vie paisible, à ce bonheur profond.
- Ce corps qui se métamorphose à vue d'oeil, qu'est ce que j'en fais? M'aimera-t-il encore et toujours?
- J'ai composé avec la réalité du marché, avec mes limites, avec mon aspiration de fonder une famille, mais ai-je fait les meilleurs choix professionnels?

Je me suis coupée les cheveux à ras, comme pour permettre à mon âme de respirer après de longues années de tassement. C'est une libération en soi de la femme que représente l'imaginaire arabe, celle aux cheveux noirs et soyeux, la fille rangée que je me suis obligée à être durant trop longtemps.

Je suis en quête d'harmonie, de béatitude. Durant les trente ans passés, j'ai appris à profiter des petits plaisirs bien simples pour être heureuse, j'ai appris à construire un bonheur, c'est un travail sur soi qui peut être difficile certains soirs, mais c'est tout de même considérable.
Si j'ai bien appris à me gérer, je n'ai pas appris à gérer les autres. Je n'ai pas appris à me défendre ni à expliquer mes différences dans un pays monotone et dans une famille monotone.
Je n'ai pas appris non plus à valoriser mes oeuvres.

Plusieurs phobies m'enchainent, je tiens tellement à la vie et à la vie confortable que je renonce à bien de risques.
- Aquaphobe, je m'empêche de me hasarder là où je n'ai pas pied.
- J'ai une peur des ponts qui m'inflige les foudres des chauffards qui passent au même moment que moi et qui inflige à mes "covoituriers" de me voir crispée sur le volon jusqu'à dépasser le pont.
- Entomophobe, cette phobie s'étend jusqu'aux animaux domestiques dont chats et chiens que je n'aime qu'à distance;
- Hematophobe, j'ai aussi peur des seringues et des blessures.
Lister mes phobies ne me délivre point. Je me demande comment je vis avec tout çà! Je ne dois pas être très facile à vivre :)
J'avais une fois écris une note sur la peur qui me peuple, depuis ce temps, je n'ai pas avancé d'une once dans ma lutte contre mes démons, il faut dire que je n'ai pris aucune initiative pour en guérir.

J'avais aussi une fois écris une note sur Géraldine, à l'époque apprenti clown, et magicienne qui a égayé ma vie avec son large sourire et son pantalon d'Aladin. Elle me rend visite presque quatre ans après et là elle étale des étoffes de couleur dans ma vie et celle de Seif. Plusieurs mois en Inde et en Thaïlande, un dur apprentissage du Yoga et des messages relaxant et un immense travail sur soi. Nous buvons ses paroles en élixir de renouvellement et bouffée d'air libre et frais. Les idées folles nous regagnent, toutes celles pour lesquelles nous nous sommes unis et davantage, et toutes celles auxquelles le quotidien et les ancêtres nous font renoncer chaque jour davantage.

Ma trentaine, je la commence en fête, en vacances paisibles dans une ville charmante, bien entourée de celui qui m'aime et tout ceux qui m'aiment, mais je la commence aussi par des retardements et quelques écorchures, par une volonté d'engagement, de vouloir aller de l'avant et par beaucoup d'espoir.







jeudi 15 juillet 2010

Google تشكيل


الصيف صيّف وقوقل ولاّ يشكّل، حتى هو وقت عروسات وسهريات ومايوات واشي اشي
Non sans blague! Pour les amateurs d'arabisation, google se plie à la volonté de l'administration, peut-être qu'un quelconque chef de service n'a toujours pas statué sur une demande déposée depuis l'an dernier. Non seulement google se met à l'arabe, mais en plus ychkel !!
C'était juste pour rigoler, c'est une bonne initiative!


lundi 12 juillet 2010

Carnet d'été - Hammem Laghzez - Kélibia


Quand il faisait gris, je m'évadais pour surmonter l'hiver et l'ivresse.
Depuis que ma vie est devenue un arc en ciel, je sors peu.
Solitaires, nous préférons le café dans notre jardin au Lavazza dans les cafét' bouillantes au service se dégradant de jour en jour. Nous préférons notre soirée fox crime aux films en 3D dans les cinés mal équipés de la ville. Nous préférons un bain moussant bien chaud et chatoyant aux piscines des hôtels surclassés.
Il s'disait sans amis, comme Rémy sans famille. Je me croyais mondaine. Mes ami(e)s se sont dissipé(e)s après le mariage, les siens restent unis. Finalement, c'est lui qui m'a présenté ses ami(e)s devenu(e)s au fil des soirées mes complices.
Ce week-end, Kélibia la blanche était notre destinée. La ville s'auto-proclamait capitale internationale du cinéma amateur pour la 25ème édition de la FIFAK.
Riche de mes souvenirs, nous étions partants, assoiffés de petits plaisirs.
J'ai préparé le sac à dos avec le minimum (insuffisant), Snow et son capitaine Haddock sont venus nous chercher. La route était longue et douce, sirotant nos glaces, hochant la tête au rythme du Best of.
La plage de Hammem Laghzez s'offre à ses désireux, pétillante vierge au sable fin, telle une sirène au regard limpide et aux cheveux soyeux qui nous prend dans ses bras des heures entières caressant nos peaux et chassant la fatigue.
Amine et Hajer, Mehdi et Donia, le groupe s'étoffe et les rires éclatent.
Plif! Plaf! Plouf! Le temps passe et la nuit tombe.
La foule dehors attend le coup du départ du Festival. L'attente s'éternise avant qu'une Tanit à la voix chaude ne vienne expérimenter sa voix à un répertoire engagé de Chikh Imem et Sayed Darwich.
De présentation en présentation, et d'un amateurisme digne d'un festival d'amateurs qui se veut mature, un film ivoirien (un mariage à 3 visages de Pierre Laba) se présente à l'écran se voulant "un triptyque humain entre le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire et la France", le film est à l'image de l'Afrique, encore à l'essai, encore brouillon. Moi même (nord) africaine, mon jugement ne porte aucune ségrégation et ne reflète que mon opinion-déception.
Notre Tigresse (Hajer) lasse au bout de 30 minutes, nous invite à changer de programme, et à quitter la salle (Dar Echa3b) pour nous délecter autour d'un thé au pignon au Café El Borj.
Les discussions s'animent, les sujets ne manquent pas d'piquant, de l'immigration au Canada aux jme3t bessmellah.
Vers 2h, nous rebroussons chemin vers notre couche improvisée, j'aurai souhaité passer la nuit à la belle étoile (non pas l'hôtel, la vraie), malheureusement, tout le groupe s'accorde à avorter ce rêve d'adolescente, sécurité oblige.
Une maison à l'ancienne, chaleureuse et accueillante et un lit à l'ancienne qui nous berce jusqu'au petit matin.
Réveil de la troupe, café et fumée.
Marché aux poissons. Fabuleux marché aux poissons FRAIS! et délicieux étalages de calamars, loups, thons, rougets de roche, que des délices !!!
Et hop! direction plage. Malgré la foule au petit Paris, on arrive à trouver une plage limpide avec aucun vis à vis à environ 200 m. C'est çà le miracle de Kélibia. L'eau douce et fraîche accueille nos rires et immersions, jusqu'à ce que la foule nous regagne.
Instinct de survie oblige, la recherche d'un territoire bien à nous recommence. Et là, c'est une plage rocheuse qui nous accueille, une plage à la faune grouillante, des micro-poissons, des p'tits crabes, des larves qui se faufilent entre nos pieds, des algues et des escargots de mer.
Un paradis pour ceux qui n'y croient plus!
Un coup de cloche, les aventuriers repensent à la vie, à la damnation loin du paradis, au sort de vivre en Sisyphe le reste de l'année, rebroussent chemin et retournent en enfer, en attendant samedi prochain, peut-être qu'un barbecue et un autre coin de Paradis les attends quelque part.

lundi 5 juillet 2010

Olivia Ruiz - Belle à en crever

NoBrain - Olivia Ruiz "Belle à en crever" from charles KERAMOAL on Vimeo.


Comme beaucoup d'entre vous, j'ai découvert Olivia Ruiz avec "femme chocolat", sexy et simple, une chanson délicieuse et une chanteuse à croquer. Après, elle a commencé à hanter mes tracklists. Avec ma sœur, nous savourions des chansons de filles, qui maintenant nous rappelle jadis quand on était jeunes... filles.
"I need a child", la chanson de mes blues, de mon instinct de maternité mis au placard,
"La petite voleuse", la chanson de la petite Arsène Lupin qui sommeille au fonds de chacun de nous.
"La molinera", la chanson qui réveille mes voisins, 6h45.
Et maintenant, Olivia revient, en sunshine et illumine mon coeur, d'abord cette chanson "belle à en crever" avec des paroles que j'aimerai tant lui murmurer au cou (mais il déteste les chansons à l'eau de rose) et un clip pour le moins sensuel. Et puis, l'autre jour, en jardinaire, elle veut le retenir par des crèpes aux champignons. Pas chèvre du tout! elle connait juste la recette que chacune veut devenir Olivia le temps d'une chanson.

Je dédie cette chanson à toutes les filles qui ornent ma vie, qui partagent mes fous rires et mes soucis, aux bloggeuuses, à mes copines du lycée, puisque grâce à facebook, c'est un mois de retrouvailles, à toutes les disparues, à Julie de la Normandie, à Géraldine dont j'attends impatiement l'arrivée, à mes cousines en leur souhaitant le meilleur, à mes mamans qui refusent de s'initier à Internet, enfin, à toutes celles qui comptent et sans qui je ne serai pas tout à fait... Joy.

Bisous


mardi 22 juin 2010

Anais Nin refait peau neuve

I'm not a snake
juste une femme... serpentine
joueuse.. allumeuse
et câline

j'insinue mon élixir
crée la vie.. et la joie
autour de moi

A quoi cela sert d'avoir un journal
de tromper ma plume
dans l'eau de vie
et de vous raconter ce qui s'passe la nuit
c'est bien.. intime

je m'absente et réapparais
toujours au moment
où on ne m'attendait plus
je m'ennuie, je m'en vais
et des fois vous me manquez

je traîne ma vie
comme une chanson
que seule ma voix
ose fredonner
dans le froid d' la nuit
des fois quand je m'ennuie
un texte las
pondéré et frais

je traîne ma vie
comme des poussières
des billes, des balles
et je m'emballe
il suffit d'un rien
je cache tout
puis me dévoile
je mens des fois
ne m'en voudrez pas
je fugue..
je flingue..et je vole
des roses.. des draps
des métaux précieux
et tout ceux qui m'tombent aux bras

n'en croyez pas un mot
c'est juste mon sort que je vous jette
de la poudre aux yeux
pour briller quand les étoiles s'éteignent
et que dans vos coeurs il fait plus sombre
que cette femme que je n'oserai jamais être

Jihen
22 juin 2010


samedi 5 juin 2010

Les mots d'après minuit

Quand il noie sa peine
dans un verre d'eau
et rêve d'un au-delà plus joyeux

quand il fait semblant de m'oublier
et de traquer ses démons
en terre vaudoise
trinquant à la santé du colonel

quand les ondes l'emportent loin de moi
et ma tracklist m'emmène de volcan en volcan
les destins se croisent
et mes mots l'émeuvent
du fast au slow
tout nous oppose

Alors il sort*
Alors il dort*
rien de cela, juste une chanson
qui entame ce qui finit
Y'en a encore, j'entends de loin
Y'en a peut-être plus
Bah, si, ce bisou qu'il pose tendrement
le regard embrouillé me jurant qu'il m'aime
toujours
même survolant d'autres cieux

Il dansote
J'espère que cette musique cesse
et que je retourne à mon abris
et qu'il m'y rejoint

J'aime quand il se libère
des mille et une chaînes
dont il s'entoure le cou et les armes
J'aime quand il libère tous les prisonniers de son ombre
sans rançon et sans rancune

La nuit finira-t-elle?
et la mer qu'il verse de verre en verre?
et le vacarme qui m'étouffe
et les mots que j'enfante
je fouille la terre promise
cherchant un fruit, un diamant ou un trésor maudit

Il vient chercher l'autoroute de l'enfer
et dansote et dansote
Highway to hell*
l'ange du Paradis
l'homme de tous les contrastes
carbure au TNT*

Aucune fin ne se dessine
toutes les brosses
toutes les plumes
du Paon
toutes les couleurs
s'éteignent
au fond du cendrier
et moi... et moi
je finirai lasse et béate
un peu plus loin
Jihen
4-5/06/2010

vendredi 21 mai 2010

to write few words here and there

Last night,
it was dark,
the words were as swords;
hard and pure
But love always win
as you promised

You are the rainbow that colors my life
and the rainbow goes from black to pink
from red to gray
from me to me
from Hell to Johnny
as a sensational roller-coaster

Some ghosts are spying any greyness
and perhaps want to come out of my past
These are just poems,
words that I draw because I miss writing
and poems are often sad
sometimes I miss the sadness
and I invent a sad story
to write few words
Here and there

Jihen

dimanche 2 mai 2010

Wandering soul' words


I thought I lost for good

the feeling

how can love be

so distant and insecure

how soul can be wanderring

like the ghost of a man who was killed two hundred times

but life

only life

still killing

all the beautiful moments

and still digging holes in my yard


Jihen

lundi 22 mars 2010

Autism by Tim Macpherson




The longer a child with autism goes without help, the harder they are to reach.

Clichés du photographe anglais Tim McPherson pour une compagne de sensibilisation lancée par l'association anglaise Tree House Autism.