vendredi 22 décembre 2006

Pêcheur


Dédicace : «Ô combien de marins, combien de capitaines » Hugo
- …Un seul … le mien


Sur le papier noir
Oscille le reflet de la nuit opaque
Une marge de couleur
Ravale sa colère
Et crache un conte de fée
La mer, comme un temple vide
Gémisse…
Pleure à chaudes larmes
Le départ du pêcheur
Un conte de fée
Un grossier mensonge
Je l’attendais… mon marin
Dénudée.. la première pécheresse
Accroupie.. en prière
Comme un pétale de fleur
Qui rêve d’une aura de mystère
Mon marin..
Repris du ciel et des vols en air
Des ondes transparentes, il est amoureux
Et des randonnées en mer.
Surfe, internaute
Et moi, imbécile, j’avais craint
De me laisser aller.. mordre l’hameçon
Se laisser porter.. le laisser surfer
Sur les vagues déferlantes,
Le cœur frêle le cœur
Me laisser aller dans ce plaisir éphémère
Ô Seigneur !
Miséricorde.. miséricorde
L’orage menaçant nous a surpris
Nous a livrés.. sa détresse.. la honte !
Et l’azur de déchéance me tirait la langue
Je m’en volais avec mon texte
La mer toujours.. seule
Et seul.. il regagnât le port

Jihen M.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

te voilà Voyageuse Khaoula....