Que devrions-nous faire de ce moment que nous vivons !
Sur son petit nuage,
Madone flottait son sourire,
ménageait son chagrin,
le cœur en débris,
la vie en sursis.
Il lui jeta une œillade,
garda l’air nonchalant.
Elle aurait tant voulu
dessiner au fusain
cette barbe naissante,
cette œillade assassine,
cet air un brin nonchalant.
Il l’avait appelé du prénom,
amusé, posa un tas de questions.
Elle aurait tant voulu
gouacher le dessin,
rehausser les couleurs,
embellir le présent.
Il l’avait salué,
embrassé sur la joue.
Elle aurait tant voulu
garder cette main,
ces doigts fuselés,
ce semblant de caresse,
s’attardant sur son dos.
Il confiait des secrets,
devinait vite les siens.
Elle aurait tant voulu
de tout son âme gitane,
un baiser dérobé,
à la fin d’une chanson.
Il n’était qu’un enfant,
moitié ange, mi-démon.
Et commença le manège
Oui et non, non et non.
Mais oui, je veux.
Je suis coupable
Et je m’en veux.
4 commentaires:
les rencontres ou les souvenirs ont toujours fait de tres beau textes....
merci
S.
J'admire ta sensibilité!
non c'est pas anonyme c'est sammael (me suis encore planter en ecrivant le message.....un boulet..) continue
S. (sammael)
très joli texte jiji, tu continues à m'émerveiller avec tes mots si doux :)
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