mercredi 27 décembre 2006

Coupable



Que devrions-nous faire de ce moment que nous vivons !



Sur son petit nuage,
Madone flottait son sourire,
ménageait son chagrin,
le cœur en débris,
la vie en sursis.

Il lui jeta une œillade,
garda l’air nonchalant.

Elle aurait tant voulu
dessiner au fusain
cette barbe naissante,
cette œillade assassine,
cet air un brin nonchalant.

Il l’avait appelé du prénom,
amusé, posa un tas de questions.

Elle aurait tant voulu
gouacher le dessin,
rehausser les couleurs,
embellir le présent.

Il l’avait salué,
embrassé sur la joue.

Elle aurait tant voulu
garder cette main,
ces doigts fuselés,
ce semblant de caresse,
s’attardant sur son dos.

Il confiait des secrets,
devinait vite les siens.

Elle aurait tant voulu
de tout son âme gitane,
un baiser dérobé,
à la fin d’une chanson.

Il n’était qu’un enfant,
moitié ange, mi-démon.
Et commença le manège
Oui et non, non et non.
Mais oui, je veux.
Je suis coupable
Et je m’en veux.



Jihen M.

lundi 25 décembre 2006

Marry Christmas - Buon Natale

"L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée"
André Laurendeau,
Extrait des Voyages au pays de l'enfance


Meilleurs voeux à tous
Je vous aime

vendredi 22 décembre 2006

Pêcheur


Dédicace : «Ô combien de marins, combien de capitaines » Hugo
- …Un seul … le mien


Sur le papier noir
Oscille le reflet de la nuit opaque
Une marge de couleur
Ravale sa colère
Et crache un conte de fée
La mer, comme un temple vide
Gémisse…
Pleure à chaudes larmes
Le départ du pêcheur
Un conte de fée
Un grossier mensonge
Je l’attendais… mon marin
Dénudée.. la première pécheresse
Accroupie.. en prière
Comme un pétale de fleur
Qui rêve d’une aura de mystère
Mon marin..
Repris du ciel et des vols en air
Des ondes transparentes, il est amoureux
Et des randonnées en mer.
Surfe, internaute
Et moi, imbécile, j’avais craint
De me laisser aller.. mordre l’hameçon
Se laisser porter.. le laisser surfer
Sur les vagues déferlantes,
Le cœur frêle le cœur
Me laisser aller dans ce plaisir éphémère
Ô Seigneur !
Miséricorde.. miséricorde
L’orage menaçant nous a surpris
Nous a livrés.. sa détresse.. la honte !
Et l’azur de déchéance me tirait la langue
Je m’en volais avec mon texte
La mer toujours.. seule
Et seul.. il regagnât le port

Jihen M.

jeudi 21 décembre 2006

L'amante

Pour celui qui comme un cerf-volant
inspirait la gaieté
à ma vie - juridiquement parlant - sanctionnée
Cette fois, je jetterai l’ancre
Son âme m’appelle
Ses doigts me hantent
Pour un voyage dans le sourire
…lointain
Cette voix qui me berçait
Comme la nuit berce
La ville endormie
La ville sans vie.. la nuit
M’enfuire dans ces yeux
En faire ma lumière
Le courage me manquait
Et la chance m’en voulait
Les rosiers tentent l’oubli
Délaissés et seuls toujours
Les maux marquent la différence
…marquent mon impuissance
L’envie d’une main
…troublante
De ce souvenir qui me tente
De cette plage qui nous a unis
Un dimanche, l’âme vague
La passion au rendez-vous
Délaissée, mon âme plonge
Dans l’amertume d’une page noircie.
Jihen M.
Encor un poême qui date de 1999

mardi 19 décembre 2006

Boeing 737


J’emporte la nuit
J’emporte les hirondelles
Tu te rappelles ? encore ?
Tu as oublié les chandelles
Les nuits roses, les quiproquos
Et les voix marocaines,
L’odeur d’autrefois ?
Je pars ce matin
J’éteins ma lumière
Et j’emporte la nuit
La chaleur des alcôves
Les yeux envoûtés..
Les lèvres affamées
Et si je fais exprès
De laisser mon parfum
Alléchant.. embêtant
C’est que j’ai envie..
de revenir

Jihen M.
1999

Avant de me dévoiler

Ce n'est pas que je ne veux plus me cacher derrière les textes d'Anaïs Nïn, mais pour les beaux yeux de Melancolia, spécialement, je publie sur ce blog, et pour la première fois, un de mes textes.
Il est assez ancien, il date de 1999, suite à mon retour de CasaBlanca, la ville blanche, où j'ai passé des nuits blanches.
C'est comme si ce journal intime devient un peu mien.
Joy
qui ne se prends pas pour
Anaïs Nïn :o)

Eclosion


“And the day came when the risk to remain tight in a bud was more painful than the risk it took to blossom.”


"Vient un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon est plus douloureux que le risque d'éclore"


Anaïs Nin

dimanche 17 décembre 2006

When Love kills Love


Elle a le don d'être si vrai, quand elle parle d'amour:


- " Love never dies a natural death. It dies because we don't know how to replenish it's source. It dies of blindness and errors and betrayals. It dies of illness and wounds; it dies of weariness, of witherings, of tarnishings."


- "Anxiety is love's greatest killer. It makes one feel as you might when a drowning man holds unto you. You want to save him, but you know he will strangle you with his panic."

Anaïs Nïn

jeudi 14 décembre 2006

Vérité

"Je méprise mon hypersensibilité, qui a tant besoin d'être rassurée.
Il y a sûrement quelque chose d'anormal dans ma si grande envie d'aimer et d'être comprise."
Anaïs Nïn

Sale temps

” Il y a des journées qui se cassent en mille morceaux impossibles à recoller, qui s’émiettent désespérément en petits détails de la vie quotidienne. Il manque à certaines journées le catalyseur qui leur donne la cohésion, qui les libère des petites irritations.”
Anaïs Nïn

dimanche 10 décembre 2006

Only Love...

« Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour. »
Anaïs Nin

samedi 9 décembre 2006

Background

Tunis, 9 décembre,

Mon Journ@l,

Je préfère te mettre à jour par rapport à mon vécu,

Pour mieux te séduire,

Je metterai mes vers à nu

Contre ton écran glassé


Joy, L'Anais Nïn

des temps modernes

Deuxième Indice:

Une Passion Impossible et pourtant Possible

Premier Indice:



Anais Nin

Renaud & Romane Serda


2005



[Romane]:
Paris, 14 avril
Ma vie est un exil
J'envie des jours tranquilles
A Clichy
Henri, volcan velours
Bandit au souffle court
J'écris la nuit, le jour
Tout mon amour
Mon amour
Là dans mon journal
[Renaud]:
{Refrain:}

Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin, Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin,Anaïs

[Romane]:
Miller


[Renaud]:
J'ai fuit le bruit des villes
La pluie est un exil
Elle coule des jours tranquilles
A Clichy

[Romane]:
Henri
j'ai le coeur lourd
Du gris qui nous entourent
Je cris depuis toujours
Tout mon amour
Mon amour
Là dans mon journal

[Renaud]:
{au Refrain}

[Romane]:
Miller

J'ai froid le temps d'un taxi
Et me voila contre toi,
Henry
Attend moi
Je te suis peut m'importe
Si parfois la nuit nous trahis
Enfer ou paradis
A prendre à l'interdit

[Renaud]:
L'interdit (L'interdit...)

[Renaud][Romane]:
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin,Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin
Anaïs
Miller
Anaïs
Miller
Anaïs
Miller