Quand j'ai lu je l'aimais, je l'ai vraiment aimé lui... mais surtout elle. Anna Gavalda... Une Dame qui ne m'a offert qu'émotions jusque là. « Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences... » me disait-elle. Je parcours toujours la dernière page avec le regret qu'on a de se réveiller d'un rêve, l'envie de ne pas ouvrir les yeux, de rester dans l'ambiance qu'elle a concocté. Elle a le don de me faire vivre hors de tout, rien que dans l'histoire. Elle me caresse en écrivant et Là dans mon coin, le monde changeait d'horizon.
Je me rappelle encore cet été les états d'âme que j'avais quand je lisais Ensemble, c'est tout, je me demandais ce que ça m'faisait si je me rasais le crâne, si je partirai vivre à Paris, loin de mon quotidien de jeune fille presque rangée (rongée, je voulais dire ou plutôt dérangée), faire des rencontres improbables, avec des gens Différents.
En lisant, je me disais que ça sera le top d'avoir une chambre de bonne au 16ème, d'errer dans les rues, de peindre à tout va, d'être libre comme l'air.
Chacun des personnages était peint avec tellement de détails croustillants que je les voyais défiler devant moi, me parlant comme si j'étais Camille. Du coup, je voulais que quelqu'un m'attend quelque part, un cuisto tendre et viril, un aristocrate bègue et féru d'Histoire... et quand ils sauvaient Paulette de la maison de repos, je m'activais, dans ma tête, pour faire vite.
En lisant, je me disais que ça sera le top d'avoir une chambre de bonne au 16ème, d'errer dans les rues, de peindre à tout va, d'être libre comme l'air.
Chacun des personnages était peint avec tellement de détails croustillants que je les voyais défiler devant moi, me parlant comme si j'étais Camille. Du coup, je voulais que quelqu'un m'attend quelque part, un cuisto tendre et viril, un aristocrate bègue et féru d'Histoire... et quand ils sauvaient Paulette de la maison de repos, je m'activais, dans ma tête, pour faire vite.
Et une fois, la dernière page fut tournée, j'ai retrouvé, non sans regret, les mauvaises habitudes de la fille qui a renoncé à ses rêves pour s'ancrer dans la NORMALITE.
Hier, chez Zied, mon voisin et pirate de culture, j'ai remarqué les yeux d'Audrey Tautou qui pétillaient à son habitude, ches cheveux noirs et courts, comme j'ai tant souhaité les avoir, et ses fossettes. De premier abord, je n'ai pas remarqué qu'il s'agissait du même titre "Ensemble, c'est tout", je suis toujours distraite ;o)
Ce matin, en parcourant un nouveau blog, j'ai remarqué l'affiche du film, je me suis rendue à l'évidence, j'ai accouru chez mon voisin DVDthèque pour l'acquérir... pour voir si le rêve que j'ai vécu cet été est bien le même d'Audrey... Et bien étrangement, ça y ressemble vraiment :o)
PS: Ce post a été publié à 11h, contrairement à ce qu'affiche mon hébergeur...
7 commentaires:
« Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences... »
C'est une très belle citation.Cela dit il ne faut point oublier combien la Connerie Humaine a engendré de haine, de disastres, de larmes et de peine...Mais que peut-on faire? Cela fait partie de la vie...
j'ai pas vu cce film mais j'aime beacoup audrey tautou, aller 'fille rangée, rongée voir derangée ...' la vie a tunis n'est pas si mal !:)
Je n'ai pas bcp aime le livre 3ensemble, c'est tout", mais c'est normal, je ne suis pas une fille :-)
Par contre, il ne faut JAMAIS voir un film dont on a déjà lu le lievre. La& déception sera énorme. Et c'est normal.
Quand on lit un livre, on se fait notre propre scénario et qui est différent d'une personne à l'autre.
Et forcement, le scénario qu'on se fait est différent du scénario du réalisateur, d'où la déception.
@ helio: La déception dont tu parle m'est arrivé avec "The Da Vinci Code", et "et si c'était vrai" de Marc Levy, que j'ai pas pu voir tellement la déception est immense.
Mais, pour ce film, ça s'est passé EXACTEMENT comme je l'ai imaginé, j'aurai pu en être la réalisatrice, qui sait ;o)
Mais, il vrai que qqpart, c un livre et un film très girly. Et si vous ne croyez pas à la descrimination, les producteurs, si.
Anna Gavalda est divine
et
ta sensibilité est touchante...
coucou merci pour ta visite sur mon blog ;-)
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