Un constat : Kraft, Nestlé, Pepsico, Kellogg's, Mars, Coca-Cola, Procter & Gamble, Unilever, Johnson & Johnson et General Mills, 10 groupes contrôlent la plupart des produits de consommation courante.
Dans les grandes villes, les hypermarchés contrôlent, à travers les cartes de fidélités, nos habitudes de consommation et l'évolution de notre pouvoir d'achat. Tous les moyens sont bons,pour nous encourager à verser toutes nos gouttes de sueur, le fruit de tous nos efforts, nos économies et nos économies futures à acquérir des futilités de plus en plus sophistiquées et de plus en plus inutiles.
Les hypermarchés et les structures de distribution savent sur les citoyens plus que l'administration fiscale et les caisses de la sécurité sociale. Les adresses sont plus mises à jour que celles figurant sur les cartes d'identité et les fichiers du Ministère de l'Intérieur.
Les bases de données sont savamment et précieusement gardées et échanger entre sociétés du groupe. Des règlements de jeu sur facebook et ailleurs imposent aux participants de renoncer à leurs droits à l'image, à la protection de leurs données à caractère personnel contre un mince cadeau, encore un objet futile qui ornera éphémèrement l'étagère avant d'encombrer les ordures.
Au-delà des anti-trust laws, des pratiques anti-concurrentielles, des policies, des anti-bribery commitments, le plus préoccupant c'est le sort de l'humanité, la famine... avec une graaaaaande pensée (stérile) pour mes concitoyens à Gafsa et ailleurs dans le Sud tunisien, qui meurent de soif sous le regard d'un gouvernement obscenturiste, parfait allié et main armé des forces Illuminati.
Que gagnent les maîtres de l'Univers d'un tel carnage, d'une telle servitude. N'en ont t-ils pas assez de cumuler toujours davantage d'argent et du pouvoir? Mais auraient-ils suffisamment de temps pour régner et dépenser?
Avaient-ils suffisamment de lucidité pour se questionner sur le lendemain?
L'histoire de l'humanité s'accélère en crescendo. Il y a tout juste 500 ans, l'invention de l'imprimerie accélérait la diffusion du savoir. 200 ans nous séparent de la machine à vapeur qui provoqua la révolution industrielle.
De toutes les guerres, les expansions, les créations, l'homme ne s'est jamais fait autant de tort, jamais il n'a fait autant de tort à la nature et à ses semblables qu'en ce siècle.
L'homme a perdu les pédales. Il a inventé des objets qui pensent à sa place, et n'a plus le temps de lire les synthèses, d'arriver à des conclusions, de tirer la sonnette d'alarme.
les hommes se sont érigés en troupeaux gouvernés par leurs sexes et par leurs ventres, la vie n'est plus qu'instinctive.
Plus tu bois, plus tu as soif.
Plus tu baises, plus tu déprimes.
Rien ne peut plus nous rassasier.
La Terre s'amoche de jour en jour, ordures, ciment, sang, déchets nucléaires, catastrophes naturelles, industrialisation massive, infantilisation irraisonnée... des troupeaux encore des troupeaux de consommateurs qui renflouent les caisses des multinationales, qui achètent des couches, des fringues, des conserves, des voitures, des appartements, des voyages... en enfer, à moins d'un ticket pour le Paradis, vendu par un vendeur d'illusion affamé d'argent et de pouvoir.
Un ticket pour le Paradis sans pour autant renoncer à assassiner le paradis appelé Terre.