jeudi 25 juin 2009

The futur of Books





Et si le carton était le meilleur des matériaux, dans ces temps de pénurie, d'inflation, de crise environnementale?
La réponse est dans ces images, création entièrement en carton, de Kyle Bean qui allie technologies, innovation, création et environnement.




jeudi 18 juin 2009

Numb3rs


498: le nombre d'enfants assassinés en 2007 au Guatemala.
2.000: le nombre d'enfants de moins de cinq ans morts en Russie, victimes de violences domestiques ou/et de maltraitances de la part de leurs parents.
730.000: le nombre d'enfants des rues abandonnés en Russie. 20% seulement sont orphelins.
5.000.000: le nombre d'enfants de moins de 15 ans travailleurs forcés exploités au Bengladesh.
18.000.000: le nombre d'enfants déscolarisés et vivant dans des conditions de pauvreté extrême dans l'ancienne URSS.
160.000.000: le nombre d'enfants vivant dans les mêmes conditions sur la planète.
1 an de prison avec sursis: la peine infligée à une mère de 28 ans, habitante d'un gros village de l'Extrême-Orient russe: avant d'allaiter son bébé, elle avait bu un demi-litre d'alcool pur. Le bébé était mort par intoxication.

Numbers figurant sur le Blog de Giles Rabine

mercredi 3 juin 2009

Bonheur cru et vie cruelle



Depuis quelques temps, je vous boude. Je n'ai pas du temps pour vous. Les faux-semblants d'engagement et les avides de liberté d'expression me prennent trop la tête. Je suis une fausse brune, au Q.I. égal à ma pointure de chaussure, il m'importe peu que je vive sur n'importe quelle République bananière du moment où je mange des bananes sans flipper sur les peaux.
Maintenant, je suis d'humeur très bavarde, modique miroir de mon âme. Je vais vous écrire, même tapotant d'une seule main, l'autre me faisant atrocement mal. Mais qu'allais-je vous raconter?

Je zappe l'épisode de mon mariage, sous le cap du respect de la vie privée des autres.
Je zappe mes sauts d'humeur fluctuants qui swinguent au grè du temps, et du ton qu'il empreinte pour s'adresser à moi.
Je zappe les réflexions sur le Bonheur, car le bonheur ne se décrit pas. Le Bonheur est tout bête, comme moi, et borné et aveugle et tétu.

En vivant ma vie, j'attendais toujours la vie, la vraie, sans mirage, sans protection, sans chauffard, sans oreiller, sans boules quies, sans air bags. Et maintenant, quand elle vient à moi, je reste sceptique, incapable de la vivre pleinement comme elle se présente, en changeant d'avenir chaque jour, en changeant de banquier et de situation. J'ai toujours été tourmentée, mais jamais autant. J'ai toujours été avide de renouveau, mais à un torrent de nouvelles choses à la fois qui se renouvellent incéssamment sans que je m'y adapte?

Nouveaux visages, nouvelles responsabilités et re-belote, nouveaux visages, nouvelles responsabilités, le calme, l'incertitude, la trouille, et re-belote, nouveaux visages, nouvelles responsabilités et nouvelles désillusions.

Je ne suis pas tentée par être plus explicite. Mais aujourd'hui, alors que j'attends un verdict important déclarant si oui ou non je vais rester à "Baltard", je fais un accrochage tout bête, moi la pire conductrice qui n'a jusque là pas eu d'accident malgré toutes les folies et les inattentions que les conducteurs ont du subir de ma part, et je me retrouve avec une main qui fait atrocement mal incapable de faire des recherches et de rendre un travail que pourtant je maitrise du bout des doigts. Vous pouvez penser, le temps que tu as passé à blablayer sur ton blog et l'énergie déployée auraient pu être canalisés d'une manière plus rentable. Bah, non, j'ai envie de rien, et c'est comme ça!

Allez bon courage, à moi et à vous!


lundi 1 juin 2009

Encore une perle d'étudiant


Les copies de l'examen de droit international public de cette session étaient austères, les notes aussi.
Toutefois, une copie a réussi à me faire rire. La question se référait à la souveraineté de l'Etat côtier sur les eaux territoriales.

Le Professeur ayant évoqué, pendant le cours, les exigences sanitaires et environnementales, voilà comment un(e) étudiant(e) a formulé sa réponse:

"Les bâteaux de sanitaire sont interdits d'entrer dans les eaux territoriales".

Après une nuit blanche, à cinq heures tapante, je n'avais forcément pas envie de rire. Mais, en pensant à tous ces nouveaux fana de déco, toutes ses grandes surfaces, show-rooms, industriels et revendeurs qui profitent des avantages de l'accord d'association de 1995 pour nous proposer la camlote de leurs marchés et nous gaver avec des slogans y a pas plus hébété, lourd et stupide que seront-ils devenus si l'Etat interdirait l'entrée des bateaux de sanitaires :) Et j'étais prise d'un fou rire, mais tellement fou, à réveiller mon pauvre mari.