mercredi 24 décembre 2008
lundi 22 décembre 2008
On the road to... Zaghouane
mercredi 3 décembre 2008
Foutaise et glace de fraise
Depuis ce matin, j'étais décidée à ramener ma fraise, à raler, à applatir ma colère contre mon écran et à cogner, cogner à coup de lettres, à frapper sur mon clavier mon manque de café bien frappé.
Manque de café? Manque de sommeil, manque de Bonheur, plutot manque de crier mon Bonheur à vive voix, manque d'en profiter, de chanter à tue-tête avec Freddy "qu'on est the Champions".
J'attendais de rencontrer le dernier Samoraï pour dire les quatres vérités de tout chacun qu'il connait et tous les noms, tous les saints que je connais, claquer la porte au vent (le facteur ayant déjà cassé le poignet), un doigt d'honneur me restituant mon honneur, souvent baffoué à coup d'excuses même quand j'ai raison, et combien de fois!
Finalement, ma lâcheté, est-ce bien ma lâcheté? ou bien est-ce mon courage qui m'a laché? Je sors en murmurant les mots qui ne veulent se lacher.
Déjeuner entre filles, fous rires, confidences, reproches, la workaholic veut m'changer ma couleur de cheveux et que je reprenne 3 petits kilos que j'ai dû perdre en courant le long du couloir glacial, au moins un moment de bonne humeur. Un pari, la nouvelle quand est-ce qu'elle sera éjectée? L'avant dernière n'a pas terminé la matinée, pourtant elle ne s'est jamais assise sur la chaise beige du "push up". Je ne pense pas que je vais gagner les 8 dinars. D'ici le deadline que je lui ai donné (15 avril) certains ne seraient pas là pour payer, peut-être que moi je ne serai pas là pour m'en appercevoir.
Oui, peut-être que je ne serai pas là, de toute façon depuis l'année dernière je n'arrêtais pas de me le dire, de le dire aux autres aussi. Il y a un avenir après les Aboudoulay, il y a surtout une vie. Plus épanouie.
Le droit à la lune de miel, aux congés maladie, à la maternité, au café après l'boulot, aux grands diners bien mijotés... A la vie!
Et il m'a annoncé la bonne nouvelle: la première étape de la libération, et j'ai envie de partager, de crier sur tous les toits, à offrir des Mabrouks, mais, il faut attendre encore un peu, me préparer, les Grands Bonheurs se font toujours attendre.
Merci Chéri, j'espère que cette nouvelle changera encore pour le mieux notre vie qui est déjà mieux.
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