Il y a des journées où on ne sait pleurer ou rire, des journées intenses.
Il y a ton homme qui ramène ta bague de fiançailles accordée à ton doigt si petit, puis qui fait la gueule, boude, rentre presque sur un coup de tête sans que tu puisse le retenir.
Il y a ce mal au ventre inouï mais si présent chaque fois que je n'arrive pas à exprimer ma colère. Et ce sourire béat qui m'éclaire depuis que je l'ai connu, depuis qu'il a arraché sa place dans ma vie.
Il y a aussi ce stress chronique, cette peur de tout perdre, la peur de celle qui a déjà tout perdu, tout reconstruit, tout perdu à nouveau, et qui est à bout de souffle, mais en Sisyph elle reconstruit de nouveau, se reconstruit.
Des fois, il y a aussi une renonciation. Tu veux partir vas-y, je ne retiens personne.
Il y a également cette autonomie qui motive plusieurs de mes actions et réactions, telle une jument éprise de sa liberté, de sa situation. Cette autonomie qui fait tellement peur, des fois inhabituelle, telle une grande vague émergeant dans une mer paisible.
J'ai tellement théorisé sur ma liberté, ma liberté d'entreprendre, d'agir, de penser, de m'exprimer. Mais, à me voir extraordinairement émue devant cette bague que nous avons choisi mutuellement, tout comme nous nous sommes choisi. Je la cède ma Liberté au plus offrant au marché public (plutôt privé ou privatisé) du Bonheur. Enfin, je cède 35% de ma liberté dans une OPA qui se déroulera le ../../2007.
A me voir ce matin, arrivant au cabinet, ouvrant mon mail, découvrant les photos de la bague qu'il m'a envoyé, pour qu'elle ne me manque pas trop d'ici la cérémonie officielle. Oh! comme j'en ai ras l'bol des officialisations, des traditions. Ne serait-il pas plus facile, nous qui rentrons ensemble autant qu'on peut, de rentrer définitivement et puis c'est tout. Lezem menou hedha el kol?
Il y a ton homme qui ramène ta bague de fiançailles accordée à ton doigt si petit, puis qui fait la gueule, boude, rentre presque sur un coup de tête sans que tu puisse le retenir.
Il y a ce mal au ventre inouï mais si présent chaque fois que je n'arrive pas à exprimer ma colère. Et ce sourire béat qui m'éclaire depuis que je l'ai connu, depuis qu'il a arraché sa place dans ma vie.
Il y a aussi ce stress chronique, cette peur de tout perdre, la peur de celle qui a déjà tout perdu, tout reconstruit, tout perdu à nouveau, et qui est à bout de souffle, mais en Sisyph elle reconstruit de nouveau, se reconstruit.
Des fois, il y a aussi une renonciation. Tu veux partir vas-y, je ne retiens personne.
Il y a également cette autonomie qui motive plusieurs de mes actions et réactions, telle une jument éprise de sa liberté, de sa situation. Cette autonomie qui fait tellement peur, des fois inhabituelle, telle une grande vague émergeant dans une mer paisible.
J'ai tellement théorisé sur ma liberté, ma liberté d'entreprendre, d'agir, de penser, de m'exprimer. Mais, à me voir extraordinairement émue devant cette bague que nous avons choisi mutuellement, tout comme nous nous sommes choisi. Je la cède ma Liberté au plus offrant au marché public (plutôt privé ou privatisé) du Bonheur. Enfin, je cède 35% de ma liberté dans une OPA qui se déroulera le ../../2007.
A me voir ce matin, arrivant au cabinet, ouvrant mon mail, découvrant les photos de la bague qu'il m'a envoyé, pour qu'elle ne me manque pas trop d'ici la cérémonie officielle. Oh! comme j'en ai ras l'bol des officialisations, des traditions. Ne serait-il pas plus facile, nous qui rentrons ensemble autant qu'on peut, de rentrer définitivement et puis c'est tout. Lezem menou hedha el kol?