jeudi 30 août 2007

Accusée de romantisme



Accusée, à la barre
Ah s'il sait comme il est à la bourre
le bourreau!*
Anaïs Nïn dite Joy
27 ans, citoyenne de nulle part
Je ne dirai que la vérité
Rien que la vérité
la mienne... Ma vérité.
Mes 4 vérités.

Premier chef: Romantisme notoire
et nocif.
Incitation au romantisme
Complot d'attentat contre les valeurs
valorisées.
comptabilisés.

Votre Honneur...
Et mes valeurs volatisées
Et l'honneur...
bafoué
dans les salles de cent pas,
derrière les arbres cocus,
écrasé par le temps des pirates
du bonheur...
violé
sous les regards égarés.

Accusée, que plaidez-vous?
Non coupable votre honneur.

Non coupable? dites, donc!

Que dites-vous du girly pink
qui orne les murs de votre passion
le toit de vos pensées,
et de vos oreillers.

Que dites-vous des daisies
qui fleurissent dans vos paroles
quand vous prêchez pour l'amour
des cigognes neigeuses?

Niez-vous avoir attendu
le cumulus et l'été,
le pêcheur au mains rocailleuses
pour vous délivrer du secret?

Niez-vous avoir nourris
des poissons rouges,
des canaris,
et des champs de cannabis
dans le coeur d'un abruti?

Les faits sont tout autres, votre honneur
Les fées m'ont promis...
la fin des arias,
la délivrance
Et la lune... à croquer.

Les soirées avec Lilith
qui rode au rodéo
un coeur qui bat, hard
une chinoise qui danse
N.I.N. perdait son latin
se suffisait à trouver
ses railleries... mignonnes
un gamin content de son ballon
de son papa... plus fort, plus cossu
et tout le reste n'est que... néant.

Accusée!
Tout cela ne signifie rien.
Les faits sont là,
Les fées sont la...sses

Verdict
Accusée, levez-vous

La Cour a délibéré:
Coupable

Déraisonnable!

Accusée, lavez-vous
de tout ce rose pourri
de nianana, des niaiseries.
Votre coeur, la Cour le méprit.
Chaise électrique,
attachez-le,
du son éclaaate
de joie, assouvi.



* Il se reconnaitra.
Jihen
30 août 2007
Merci à celui qui en m'accusant de romantisme
m'a permis d'écrire ses quelques "vers"
non sans peine

dimanche 19 août 2007

Mon Blog prend des vacances puisque je reprends le travail, enfin un nouveau.


Le titre résume tout. Et cette envie d'en parler. La hâte. Alors que beaucoup de mes amis bloggueurs ont donné des vacances à leurs blogs en été pendant qu'ils se baignaient, la mer ne faisait que du bien au mien, le rendait plus léger, le débarrassait de son amertume.
Je ne décide pas de fermer mon blog, encore moins le supprimer, je ne suis pas du tout dans cette mouvance. Mais le rythme auquel je m'apprête ne lui laissera pas beaucoup de temps, ne me laissera plus beaucoup de temps.
Alors que j'étais maitresse de mon temps, de mon destin, voilà que je me vends, enfin, je vais vendre ma force de travail à une prestigieuse lawfirm. C'est la loi du marché, chaque chose à un prix, même moi, éternelle femme libre.
Je passerai vous rendre visite chaque fois que je le pourrai, chaque soir où je ne serai pas trop fatiguée. Ce ne sera pas facile, mon blog me manquera trop, je sais et vous donc!!!! Si vous savez, comme beaucoup me sont chers, si chers. Je vous aime!

mercredi 15 août 2007

Coeur H.S.


Bip... Bip... Bip...
Le coeur de votre interlocutrice
n'est pas joignable en ce moment
Veuillez-essayer ultérieurement.

dimanche 12 août 2007

Celles qui oublient de fêter la femme


Un clin d'oeil et un grand bisou à celles qui oublient de fêter la femme, celles qui n'ont même pas entendu parlé du Code des statuts personnels, celles qui n'y croient plus. Je n'ai guerre le droit, ni l'intention, de décliner son immense rôle émancipateur, car sans ce Code, ni moi, ni ma mère, ni ma grand mère ne serons ce que nous sommes. Mais que loin du Code, certaines mentalités restent ... de pierre, et des milliers de femmes craquent sous la misère.


Juste un petit message au cas où j'aurai la chance d'être lu par quelqu'un qui peut changer quelque chose. La C.N.S.S. en tant que caisse chargée d'octroyer la pension aux femmes et mères dont l'époux est négligeant joue un rôle important dans la survie de celles-ci et les empêche de sombrer dans des solutions de facilité dont la prostitution, surtout que la majorité d'entre elles sont sans aucune ressource. Seul hic, la caisse exige, parmi l'une des conditions sine qua non la présentation d'un Procès Verbal déclarant que l'huissier de justice est dans l'impossibilité totale d'exécution sur les biens du père de famille négligeant.

Logiquement, ce papier ne pose aucun problème. En pratique, oh! que beaucoup!
Pour qu'un huissier notaire arrive à émettre un P.V. d'impossibilité d'exécution, une série d'autres P.V. précède, le P.V. constatant le refus d'exécution volontaire, la demande de l'aide de la force de l'ordre du procureur, le P.V. d'information des forces de l'ordre, enfin, payer légalement les forces de l'ordre pour accompagner l'huissier notaire à réaliser ses travaux. Finalement, le P.V. de constatation de l'impossibilité d'exécution coute souvent aux alentours de 200 dt. Une mère nécessiteuse de l'intervention de la Caisse a-t-elle 200dt en main?

La Caisse voudra des garanties, me dites-vous? Oui, c'est son plein droit, mais y'a-t-il une garantie plus probante qu'un jugement pénal incriminant le père négligeant et imposant une peine de prison pour non-payement de pension, papier que la Caisse demande en parallèle et qui ne coute pas grand chose à la mère sauf porter plainte au procureur sur papier libre en plus des papiers signifiants sa situation.

Je ne vois pas ce qu'un P.V. d'huissier de justice vient rajouter à un jugement pénal sauf rendre la tâche difficile, limit impossible pour beaucoup de mères démunies.

Le Code des statuts personnels et tous ses amendements ultérieurs évoluent dans l'esprit de faciliter la vie de la femme et la responsabiliser surement. Les femmes ayant un minimum de ressources et de culture arrivent à bien se défendre des aléas de la vie et de l'injustice des maris encore trop machos et irresponsables (sinon comment qualifier un père qui laisse ses enfants dans la nécessité).
Pourtant, c'est les mères démunies qu'il faut songer à bien protéger pour ne pas vider les lois "progressistes" de leur contenu et pour offrir plus d'équité et de justice sociale.

samedi 11 août 2007

Gabanisme


"Tu as de beaux yeux, tu sais"*
J'adore la réplique
Et le baiser après
Tu vois comme tu es poétique,
atypique.
Morgan de toi.
Sur le "quai des brumes",
nous nous balançons,
main dans la main.
yeux dans les yeux.
balançons nos vannes
et nos soucis
de jeunes gens ratés,
usés,
aux os, croqués.
Rions aux éclats
des brèches de la vie.
Se croquant du regard
savoureux...
savourant notre attrait
bafouillant...
mille serments.
"Je ne fais pas de promesse", dit-il
Il en a fait jusque là
de quoi mettre Paris en bouteille
et mon coeur entre ses doigts.
Déjà des souvenirs,
"Quai des brumes"
des brumes plein les yeux.
La peur, la cachette, les grappes de raisins
... qu'il n'a jamais venu cherché.
Enfin, en ma présence.
"Regardes-moi dans les yeux"
Dans les yeux,
le bonheur...
s'échappe à toute emprise,
Au destin.
S'inscrit à l'Histoire,
se forge une histoire.
A l'histoire,
tu préfère...
Le gout de l'inachevé

pour marquer la fin de ces lignes.
Je préfère... ne pas te contrarier.
Jihen
11 août 2007
* Jean Gabin

mercredi 8 août 2007

Dérangée II - Omerta, La Loi du silence


Le silence, c'est une mouvance qui l'habitait, l'envahissait de partout, elle si bavarde.
En fait, tout ce flot de mots, de blabla dont elle est capable c'est surtout pour affronter le silence, le faire taire.
Son silence à elle, le notre, car il est partagé, est dû à une mal connaissance de soi-même, de son corps, mais aussi des autres. le silence est le fruit de la peur.
Une autre manifestation de la prise de conscience et souvent du manque de confiance en soi et aux autres.

Nous sommes tous muets de naissance, pourtant chacun avait crié son existence à tout ouie.
Pourtant, le silence a été souvent lié au mutisme et même à la mutité. Comme si le silence n'était que l'absence de parler!
Ce sera faire taire toutes les autres formes d'expression et les réduire au silence.
"Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de parole qu'il n'y a pas de langage".
La parole, expression verbale de la pensée existait depuis le commencement, dit-on. Depuis quand? elle ne peut le savoir, n'étant ni linguistique ni philosophe.
C'est donc cela, cette approche n'est pas fondée sur du solide, comme si l'âme humaine aussi fragile soit-elle n'est pas solide! C'est seulmeent une approche humaine de la peur qui l'habitait, non pas du point de vue de la science et ses dérivés de plus en plus nombreux. Son point de vue émane d'ici, peine perdue à tous les scientifiques qui s'acharnent à prouver que le coeur n'est qu'une pompe.
Elle n'est donc pas Bergson, t'es certain. Juste une petite pédante, une girouette qui change d'avis, nuance les thèses, les contredit à chaque tour de mots.
Ne t'impressionne pas et reviens à la case Départ.
Le silence, le tien, le mien, le sien, le nôtre, notre souffrance.
Le silence est-il une torture? Est-il imposé? Si oui, par qui?
N'attends pas de réponse, ici et ailleurs, on garde le silence.

D'abord, le silence est le fait de ne pas s'exprimer, non seulement par le moyen de la parole, mais aussi par toutes autres formes d'expression connues ou encore peu connues.
Interdire l'expression chez l'autre ou même chez soi est un véritable meurtre psychique. Interdire à son enfant de danser, interdire à un journaliste d'aller jusqu'au bout et de dévoiler les faces cachées de la réalité ou aussi s'imposer un self-control est de l'ordre de la torture mentale.
Rappelle-toi, combien de fois tu t'es empêché de dire ses quatre vérités à un ami perfide ou à un papa égoiste, (parfois par politesse, des fois par peur de le perdre ou le blesser, d'autres fois par orgueil, et ce sont toutes des faces dissimulées de la peur)

Au profond de nous même, tous ne pouvons parler de nous-même sans y laisser une part de nous. Et ce jugement, on ne peut y échapper, car ce sera une autre forme du silence.
On ne peut demander au lecteur de taire son avis, ni à la plume de ne pas noircir le sien.
Fallait toujours mettre les menottes à quelqu'un. Qui est donc coupable de notre silence? Toi, oui, toi. Elle aussi d'ailleurs, enfin nous.
Mais nous avons toujours eu peur de le dire et nous nous réduisons toujours au silence.
Quel cycle vicieux, nous nous ennuyons de cette ronde régie par la peur et le silence à chaque tour de mots.

Bien que "l'homme étant un véritable animal de langage" tout ou presque le contraint au mutisme. La langue elle-même. On nous l'a souvent dit pendant le cours de philo, souviens-toi l'année du Bac.

La société aussi nous impose ses règles de parler et de s'exprimer. Elle l'a toujours fait. Il y avait eu des sujets tabous, des mots qu'il ne fallait pas dire, des gestes qu'il ne fallait pas faire, il y avait toujours eu l'insolent, le dégradant, le vulgaire. c'est l'Omerta, la loi du silence que chacun de nous enseigne à son enfant souvent sous le nom de l'éducation.

La société, c'est toi et toi, toi aussi tu peux être impliqué. Elle? Bon, admettons. Toi seul souffrant, elle aussi.

Le silence est dû aussi à une mal connaissance des formes de langage autres que parler ou écrire, le langage des yeux, du contact, du corps, de la présence.

Même le parler, à moins d'être orateur, on ne le maitrise pas assez. On ne nous a pas appris à bien le faire. Bien parler est-ce le but? Vraiment aucune réponse. Tu as été averti dès le début, y aura pas d'histoire, ni de réponse toute faite, l'homme étant, à la fois, la question et al réponse.

Tu n'as pas à te sentir escroqué, tu n'as qu'à arrêter de lire, et d'imposer encore une fois le silence. Imposer le silence est à la fois un choix et une sanction.
Cette notion me fascine de plsu en plus. Que de mutualité dans cette notion nocive et dérisoire.

On écoutait souvent dure que "seul le silence est grand, tout autre est faiblesse" Et bien oui, notre silence est énorme, il nous échappe et on n'y peut rien sauf en parler.
Et il y en a ceux, nombreux soient-ils, qui ont peur du silence, le leur, qui ne peuvent le supporter. C'est comme s'il s'agissait de subir son propre silence. Mieux vaut donc affronter son silence, s'affronter soi-même, s'accepter et apprendre à vivre avec son moi, ce n'est guerre facile.
Quelques-uns, on ne sait s'ils sont chanceux, arrivent plus ou moins à négocier leur silence, à le faire amortir.
Pouvoir ou non, ce n'est pas la question, puisque de toute façon, nous sommes obligés, tout au long de notre vie, de faire le chemin ensemble, entre soi et soi.


Ma chanson

La chanson qui me fait vibrer, qui remet les pendules de mon coeur à l'heure.
Peut-être est-ce celle qui fait qu'il frappe à notre porte à chaque fois?

vendredi 3 août 2007

Enfin, des soldats onusiens au Darfour

La résolution 1769 s'est fait tant attendre... Les forces internationales ne seront au Darfour que d'ici le 31 décembre...
L'article est sur tn-juris.

N.I.N. - Leaving Hope :


Bjork - Hope :

Vacances (presque forcées)

Mercredi 25 juillet, après avoir publié mon dernier post, l'écran du laptop devient une nuit sans étoiles. Rien à faire, il en a eu marre de moi.
Alors qu'à la base, mes vacances ne m'empêchaient pas l'accès internet, je me retrouve en état d'éloignement forcé.
C'est plus en sourire que je l'ai vécu, faut bien que je me déconnecte, que je me désintoxique, y a pas que Lindsay Lohan et Britney, moi, je dois faire le chemin inverse.
Mes e-toys me manquaient le plus, j'ai demandé à un être cher d'en prendre soin et je le remercie de bien s'obliger. Ils sont en bonne santé.
Je reprends tous les plaisirs oubliés, Agatha est si contente de repartager mes nuits et mes jours. Cindrella retrouve le gout de la peinture et celui de mettre la pagaille plein la maison.

Je retrouve aussi le gout de sortir, les glaces, les citronnades, les balades nocturnes à la lueur d'une lune pleine.
Toutes les 2, on retrouve le gout des petites folies, des escapades, du shopping démesuré le 1er aout. Bref, que du Bonheur loin de cette boite noire pleine de photos et de magie.
Seul bémol, je n'ai pas réussi le concours de l'assistanat, et c'est bien attendu. Les tribunaux m'useront encore une année de plus.
Aussi, vous me manquez.
Hier, et après avoir passer la semaine à nous crier qu'il lui faut 200 dt pour réparer l'écran, Père nous fait la surprise de ramener ce nouveau joyau dans la sacoche de l'ancien.
Je suis pourrie gâtée, je le sais.

Merci papoutchino, je reprends...

mercredi 25 juillet 2007

Les valeurs républicaines 50 ans après la République



Un demi siècle d'une Tunisie indépendante et républicaine.
Un demi siècle de choix politiques, socio-économiques, de mutations culturelles motivées surtout par une ouverture sur l'extérieur appliquée à une société unique dans ses composants, dans les grands traits définissant son peuple, pas forcément négatifs, pas forcément positifs, juste faisant de nous ce que nous sommes.
Où sommes nous des valeurs républicaines, 50 ans après la République?
Car la République n'est pas uniquement un système d'organisation politique opposé à la monarchie. C'est surtout un état d'esprit social.
C'est un idéal de vie commune basé sur un intuitu personae des citoyens (c'est l'élément psychologique de formation des sociétés commerciales: l'envie de s'associer) et fondé sur un ensemble de valeurs communes symbolisant la République.

Où sommes nous du:
- Respect des symboles de la république (Drapeau, hymne...) ,
- de la conscience de la citoyenneté,
- de l'esprit civique,
- de la fierté d'être tunisien,
- de la participation dans la vie associative,
- de la laïcité d'une République qui a choisit constitutionnellement l'Islam comme religion, mais dont les lois en divergent des fois et incitent en même temps au respect des autres religions et à traiter à pieds d'égalité les citoyens sans tenir compte de leurs convictions religieuses ni autre?

Mis à part les passionnés du football et les adhérants d'un parti politique, depuis combien d'années un tunisien moyen n'a pas entendu l'hymne nationale?
L'hymne nationale est obligatoire à l'école et au lycée, Dieu merci, au moins nos petites oreilles ont appris à l'aimer et à reconnaitre ses notes. Mais, demandez à un directeur de lycée étatique combien de retardataires pendant le salut du drapeau?
Ma cousine, qui 18 ans avoue en rigolant et en toute inconscience ne jamais y assister.
Et moi donc, aimant mon pays plus que tout, j'ai réalisé l'autre fois, et grâce au post de Zyed que je ne l'ai pas entendu depuis bien des années, mes années fac, où l'occasion ne se présente jamais.

Nous nous présentons naturellement tunisiens et ce naturel me rassure; même nos immigrés ne renient pas vraiment notre identité, c'est déjà l'essentiel. Mais nous sentons nous vraiment citoyens?

2 cas de figure: Un de mes amis me sort le mot citoyen, "je suis un citoyen", dit-il chaque fois qu'il me parle de ses rapports conflictuels avec l'administration tunisienne, un autre s'est marré à fond en entendant le mot citoyen comme s'il ne l'a jamais entendu, ou comme si je parlais du 19ème siècle.

Pour moi, les deux cas sont étranges et étrangers dans leur pays. Au premier qui se rappelle de sa condition de citoyenneté uniquement en demandant des droits ou des comptes à des administrations des fois corrompues des fois en manque de moyens et de personnels, "Don't ask what your country can do for you, but ask what you can do for your country", dixit JF Kennedy.
Le deuxième qui renie inconsciemment ce sentiment de citoyenneté, qui le trouve ridicule, est le cas qui me marque le plus, ce n'est pas entièrement de sa faute, mais Dieu seul sait qu'est ce qui s'est passé dans la vie d'un fils de fonctionnaire pour qu'il ne se sent plus citoyen?

Les chiffres nationaux affirment que nous avons dépassé les 5000 associations? Combien pourriez vous en compter? Utilisez vous les doigts des deux mains?
Mis à part Lion's, Rotary et JCI qui mobilisent beaucoup de jeunes et de capitaux, quelles sont les associations qui intéressent les jeunes?
J'irai jusqu'à affirmer que beaucoup de ceux qui s'investissent dans certaines associations cherchent des bénéfices en nature, la possibilité de voyager avec des fonds étrangers, le détachement de leurs fonctions initiales pour des fonctions très reposantes en augmentant leurs salaires, etc.
l'UNAT cherchent encore et toujours des lecteurs bénévoles, l'AINPE cherchent aussi des bénévoles, et nous nous déguerpirons, moi y compris, derrière l'alibi faute de temps.

La laïcité, grande question du moment, peut-on être citoyen, musulman et laïque?
Naturellement qu'on le peut.
L'Etat peut-il être à la fois musulman et laïque?
Je répondrai par l'affirmative, toute sure de moi.
Mais respectons nous la laïcité, symbole de la République, la République non pas tunisienne spécialement, mais dans son sens philosophique premier?

Depuis toujours, je ne cherche pas à répondre à mes questions autant je cherche à en poser, à ce stade, la prise de conscience me suffit, les solutions... ne peuvent immerger qu'après de longs et nombreux check up de notre société.

Enfin, quoiqu'il en soit, kol 3am w notre république est libre, indépendante et débrouillarde, w kol 3am wa7na citoyens et fiers de l'être.

mardi 24 juillet 2007

Nos gosses

Je ne suis pas encore maman et cela tardera encore un peu, ce qui n'altère en aucun cas mon sentiment de maternité envers les enfants de ce pays et d'un tas d'autres, dont les enfants libyens contaminés par ces pétasses bulgares sensées être anges gardiens et relâchées en règlement de faux comptes libyen, pour astiquer l'image de la Libye au sang de ses enfants.
Ce n'est pas là le vif du sujet de ce post réaction.

Time: Today un peu vers 15h, lieu: une piscine en banlieue.

Je bronzais idiot matant les modèles d'un magazine quand j'intercepte une première conversation. Les voix étaient assez jeunes et se forçaient pour avoir un air plus viril.
On parlait au serveur, c'est la qualité du discours qui m'a fait retourner. On lui parlait comme on parle à un barman, évoquant une amitié établie entre un des "jeunes clients" et le dit serveur. "Sa7bi", disait la voix.
Les gamins avaient tout au plus 15 - 16 ans et commandaient "un vieux magon".
Une deuxième voix demande à l'autre "Mawalni taw ba3d enmawlek".
Ils commençaient à devenir intéressants pour moi, je ne les quitterai plus d'une once.
Après les histoires se déballent dans une fusion de voix tout à fait audible, d'un m'a-t-on entendu impressionnant.
Ils étaient 5 jeunes; 3 garçons, deux pimbêches 14 - 15 ans si on se fit à leur anatomie. Tous bronzés.
Le premier vantard se lance dans un récit tout sauf crédible, pourtant, je le crois, tellement les détails sont époustouflants. Il racontait à sa clique la soirée d'hier, une soirée POKER qui a fini aux alentours de 2h du matin.
Je savais qu'on joue du poker en Tunisie et qu'on y laisse plus que la chemise et des fois sa compagne, mais pas en si bas âge.
La clique a été servie en alcool. Un délit certes, mais çà devient encore plus intéressant. Les langues vont se délier encore plus. Et il est bien clair qu'ils sont des habitués.
Et l'après midi passe dans des petites révélations, tout en caressant les demoiselles de compagnie en bikini à rayures à la Sonia Rykel, je ne sais pas pour quelle raison, ces bikinis évoquent pour moi les joyaux de cette marque connue par ses canards. J'ai l'esprit tordu, je l'avoue. Mais, ce que je vois et j'entends me dépasse.
Une fois dans les toilettes, je croise les deux fillettes refaire leur maquillage, parfaire leur gel bronzant dernier cri et parler des garçons. A 14 ans à tout rompre, elles avaient déjà acquis un lexique de professionnelles.
Je les quitte en me posant un tas de questions auxquelles je peinerai à trouver réponse.
Un ami m'a déjà parlé des pré-ados, de l'attitude d'une gamine de 12 ans qui imite les séries-télé et fait revivre à sa famille plusieurs épisodes.
Par mon expérience "maternelle", j'ai déjà rencontré plusieurs garçons amoureux à 8 - 9 ans.
Un premier constat: Nos enfants sont précoces, mais ne devrons nous pas les protéger?

lundi 23 juillet 2007

Merci Mes chéris


Hier soir, une rencontre des plus amicales au blanc laiteux et au vert phosphorique de l'uranimum.
Les garçons, faites un check up médical, au cas z où.
Merci Zyed pour ton attention, la surprise c'est toi qui nous l'a réservé.
Merci Karim pour la sympathie et pour le corail.
Merci Eros, ta musique est si bonne.
Merci Seif, Khouya Houcem, Mourad, Dr. Citizen,
Merci Senem, je suis vraiment enchantée.
Merci Sky & Nihed pour le passage.
Cindy w Amine, sans remerciement, vous êtes les miens.

Comme d'habitude Karim2K s'offre l'exclusivité de la publication des photos.

samedi 21 juillet 2007

Mes vignt .... ans

Je suis née à minuit, et je viens de renaitre, il y a un quart d'heure.
Merci... pour le beau présent.

vendredi 20 juillet 2007

22 juillet : Qq Bloggueurs s'enrichissent à l'Uranium


Mon 100ème post est une invitation à nous enrichir à l'uranium.
L'Uranium est un salon de thé à Carthage Dermech, qui nous recevra dimanche 22 juillet à partir de 19h, juste après la rentrée de bcp d'entre nous de la baignade matinale, pour nous réunir comme nous aimons le faire, au risque de nous faire accuser de détention d'arme de destruction massive.

PS: Merci Zyed de nous fournir le plan pour arriver à l'Uranium.


mercredi 18 juillet 2007

Dérangée (I)

La peur l'éperonnait. La peur est une prise de conscience, un manque de confiance.
Ne serait-elle qu'une phalène nocturne, crépusculaire. Non, tu te trompes, elle avait sans cesse peur de la nuit, peur du silence.
Oui, lecteur, tu devrais déjà t'impatienter. Tu voulais l'histoire, comme çà de but en blanc.
Cette fois-ci, il n'y aura pas d'histoire, particulière. Juste une peur.
Où mènera cette confusion?
Au dérangement, surement. Un désert émanant de nulle part.
Elle n'a pas encore trouvé le moyen de pénétrer son âme.
Parfois, on a besoin du froid pour écrire, pour divaguer.
Un livre... mérite-t-il d'être lu? Et pourtant, elle écrit.
Un va-et-vient sur la page, une angoisse perpétuelle, croissante, une vision.
Une cour, une foule grouillante autour d'un orateur aphone.
Une course.
Ecrire, c'est tout cela.
Jusqu'à quand s'acharnera-t-elle à fabuler des histoires sur mesure?
C'était à croire que le monde entier était ligué contre elle. Elle avait fini par s'en convaincre.
Elle n'était rien qu'une pédante, une girouette.



* La première page de "Dérangée", un livre que je n'ai jamais fini.

قبل أن تمطر السماء زجاجا أخضر

انظر هنا
وقد تعلمنا معا قهر الرياح
وقهر الهزيمة

هي الأيام
تجمع وتفرق
تشتت صورًا... تنفثها الريح دخانا
ونلتقي
في وردة العمر
نلهو قبل أن تهرم الوردة
وننسى في غمرة خوقنا أن نلهو
ونطلّ من شرفاتنا
على عالم مجهول... القسمات
أفقد يداك
وتمطر السماء زجاجا أخضر

جيهــان

samedi 14 juillet 2007

Univers de femmes

Des chansons de femmes pour nous les femmes, chers amis garçons, please vous abstenir.

- Lynda Lemay: Les filles seules



- Calogero: Si seulement je pourrai lui manquer



- Marc Lavoine & Christina Maroco: J'ai tout oublié



- Lynda Lemay: Un homme de cinquante ans



- Olivia Ruiz : I need a child



-
Garou : Je vais t'aimer



- Olivia Ruiz : La femme chocolat



- Gerald de Palmas: J'en rêve encore




- France Gall : Poupée de cire

vendredi 13 juillet 2007

Prête-moi ta main

Un film d'Alain Chabbat et Charlotte Gainsbourg. Luis, un célibataire de 43 ans, l'âge idéal en somme :o) épanoui dans son métier, bien dans sa peau (çà me rappelle une pléiade d'amis), choyé par sa maman et ses nombreuses soeurs caricaturales, refuse de se marier. Pour qu'elles lui foutent la paix, il décide de louer une fiancée et d'échafauder un plan pour faire échouer le simulacre mariage. Seulement, sa tribu tombe sous le charme d'une Charlotte désinvolte, et son plan tourne au vinaigre.


Je ne me prends pas pour une Charlotte Gainsbourg, simplement, je me prête au jeu, suite au tag' d'Ulyssen, (dont la demande était assez décevante pour son manque de solennité de la part d'un garçon Corteix) , mais ce n'est qu'un jeu, je ne me fis pas trop au formalisme, voilà ma main, tout de même.



Annonce : Filles au paire

Incestueuse et vicieuse (:o) non c'est juste que je ne veux pas faire de jaloux), je demande solennellement, genou par terre, la main de ma soeur Cindrella, Ness La sympathique, Desperate Tunisian girls, Venus.
Et dire que les femmes ne sont pas polygames!!!

samedi 7 juillet 2007

De l'opportunisme à la liberté d'expression

Le fait de contribuer à l'action en retard* altèrera peut-être le sens de ma réflexion. Les propos de BTB et de Samsoum m'ont rappelé cette citation: "Les gens exigent la liberté d'expression pour compenser la liberté de penser qu'ils préfèrent éviter."
Söeren Kierkegaard
Malgré les photos, les procès, les rumeurs, la liberté d'expression est-elle vraiment interdite?
Il est vrai que la peur que relate Marsoise est bien présente, mais cette peur n'émane-t-elle de nous, d'un ghoul que nous nous sommes créés?
Est-ce l'expression d'une pensée libre qui est sanctionnée ou est-ce l'anarchie?

A la faculté, en première année, on suivait un cours de droit constitutionnel où le prof s'amusait à comparer, avec froideur et avec une indifférence mémorable, le régime présidentiel en Tunisie au modèle américain et au régime parlementaire en Grande Bretagne. Sans emportement aucun, sans acharnement, ses mots étaient juridiques, crus mais si vrais, sans langage de bois, aucun. Aujourd'hui, cet homme est un ministre. Mais, on peinait vraiment à disserter lors des examens, on était des fois gênés de répéter ce qu'il disait, et on avait très souvent des notes qui ne dépassaient pas 05/20 malgré nos efforts. C'est dire combien avons nous peur mais aussi à quel point ne comprenons nous pas tout à fait son analyse.
Aussi, nombreuses sont les mémoires sciences po' de ceux qui ne mâchent pas leurs mots en décrivant les situations ou en dressant les constats, et pourtant leurs auteurs trouvent souvent place au ministère des affaires étrangères, aux ONG ou des chaires dans les facultés.
Tout est dans l'art de critiquer calmement, posément, finement, juridiquement aussi peut-être.

Il est vrai qu'en dehors des murs de la faculté, les choses sont différentes.

Un de mes meilleurs amis a peiné il y a deux ans à avoir l'agrément d'un magazine pourtant à thème IT, bien qu'il s'agit d'un journaliste politiquement correct, mais travaillant dans un magazine à la réputation "indépendantiste", quoique en vrai rien n'en est. Voilà qu'il attend toujours ne serait-ce qu'un refus.

La situation de l'expression est plutôt traitée avec un grand arbitraire, au cas par cas, et souvent les motifs se rapportent aux sanctionnaires plus qu'aux sanctionnés ni aux propos sanctionnés.

Cet arbitraire semant le doute, associé à un opportunisme légendaire tunisien et à un salaire peut-être conséquent avec leurs efforts et niveaux mais pas avec le niveau de vie de la société poussent le journaliste dans des alliances mercenaires, faisant l'éloge de telle société de téléphonie mobile pour avoir le modèle dernier cri ou encore d'un Etat en contre partie d'une invitation de visite guidée aux frais de la Reine. Et je ne fais que relater des faits concrets.

La Une du magazine "Le point" du 7 juin 2007 a attiré mon attention affichant en grand "Education: enquête sur un désastre national", presque au même moment que les journaux tunisiens se réjouissent d'un résultat à la baccalauréat de 19,95/20, nous qui avons emprunté le modèle français et nous n'arrêtons de l'amender arbitrairement (Je reviendrai sur les maux de l'éducation nationale dans un post prochain, parce que, à mon sens, la parole, l'expression et la liberté de l'expression ne peuvent être dissociées de l'éducation) Il est vrai que cette image est cassée par cette Laurence qui a obtenu le bac français avec 20,27 de moyenne. Mais, les français ont tout de même le courage de catastropher leurs situations.
Au moment des présidentiels, ils parlaient de leurs situations socio-politique ainsi que économique comme si la France roulait à sa perte, comme si son économie est tiers-mondiste. Cet Etat a forcément ses problèmes, il a le courage de le crier haut et fort, au moment même que notre presse nationale applaudissait notre société roulant vers la débauche en la gratifiant de "qualité de vie - Jawdet el 7ayet", applaudissait notre éducation, alors que les professeurs rajoutent des notes aux étudiants, applaudissait nos PME, alors qu'il s'agit souvent de sociétés-écran constitués par plus de 5 personnes avec un capital social de Mille dinars (oui, c'est le minimum requis) pour offrir un chéquier à un homme de paille (7saan) qui périra en prison. Et j'en passe, parce que je suis fatiguée d'applaudir.

A nos journalistes, j'ai envie de crier que la liberté d'expression en Tunisie est possible, sous certaines conditions, comme partout dans le monde. Et ne me dites pas que la Presse américaine critique librement les vautours de la politique ni les multinationales de pétrole. Et ne me dites pas que le journaliste s'y hasardant ne risque rien, puisque à la police américaine se supplit souvent une mafia astronomiquement puissante. Ne me dites pas non plus que la presse française n'est pas engagée et que Bernard Henry Levy n'a pas des idées en tête derrière ce qu'il écrit. Mais, commencez par révéler nos maux, nos vrais maux, l'endettement, l'absence de valeurs, la prostitution... Nous avons si besoin d'études sociales, de nous dénuder. Le "pouvoir" que vous redoutez n'est que demandeur que vous jouissez de votre rôle de 4 ème pouvoir, loin des appartenances politiques, loin des règlements de compte mais aussi loin de tout opportunisme et d'esprit mercenaire.

* La semaine n'était pas du tout de tout repos.

Ma préférence

Ma préférence: " Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour de lui et moi le silence se fait
Mais il est ma préférence à moi" Julien Clerc

Suite à la demande de Citizen, l'un de nos deux chers docteurs-culture, je vous livre certaines de mes préférences, toutefois, elles ne sont valables que pour cet instant T, puisque de nature évolutives ;o) et non influençables.

Ma chanteuse préférée:
Lynda Lemay

Mon groupe préféré: Gotan Project

Chanteurs que j'aime pas: Les chanteurs à 2 sous et les chanteuses à dessous

Personnage historique politique national: Notre Habib Borguiba National

Personnage historique politique international: Jeanne d'arc

Mon blog en une trentaine de mots: Au départ, c'était un hommage à une amoureuse hors pair et un prétexte pour dépoussiérer mes vieux poèmes, now, c'est un lien fort entre vous et moi.

Ville préférée: Tunis de tous les temps. Paris de mes rêves.

Film d'horreur préféré: Jamais je n'ai regardé un film d'horreur, par contre, j'ai besoin de ma dose de cadavres fréquemment à travers les séries NCIS, w NY section criminelle, 24...

Restaurant préféré: The Tobago du Trinindad, et le TamTam pour le déjeuner du dimanche

Vidéo musicale préféré: Toutes les vidéos où il y a de la danse latine, et notamment celles de Gotan Project

Je tourne la bouteille et je propose ce questionnaire, aimablement, à :
- Abdou
- Houcem
- El Moudir
- Blogolougia
- Eros