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jeudi 16 février 2012

C'est du pavlovisme et non pas de la bêtise


J'ai espoir que c'est un mauvais film et que les gens se lasseront bientôt. Je crois qu'il s'agit d'une préparation d'un après, une façon d'accepter l'inacceptable par démonstration du pire.
Je ne partage plus les conneries, je ne fais plus de commentaire et je ne joue plus au jeu.

Je publie les infos dignes du vrai pays qu'est la Tunisie (et non pas celle de l'Etat bananier auquel ils nous font croire qu'on est ressortissants), le social, l'économie, les investissements, les colloques, l'éducation, les activités associatives, les activités artistiques, ...

Les mascarades? Comme j'ai banni les chaines tunisiennes de ma télé et je 'ai plus d'auto-radio (suite à son vol en août 2011), des fois, je ne suis même pas au courant, et c'est tant mieux !
Ben Ali nous a régné par la peur, là, c'est une politique pour affamer le peuple et épuiser l'élite, jour et nuit à commenter des conneries, à ne plus être productifs, à sombrer dans la dépression, à bouffer notre temps loin de l'essentiel, pour finir par accepter toute alternative proposée comme un miracle.

Des fois, la mise en scène, la concordance des évènements, l'enchère et la surenchère crèvent les yeux. Tu fais une action, je riposte. Un président (au CV loooooooooooooong comme un jour sans pain en termes d'études comme en termes de défense des droits de l'homme), maintenant, parle comme un chômeur presqu'illettré dans un café, accumule gaffes et bourdes. Des ministres aux sourires jaunes jouent aux loups à la bergerie et se prennent pour le petit Chaperon rouge. 
Les publications, les visites, la provocation à effet inversé, la gué-guerre médiatique et médiatisée...
C'est fou ce que des actions évidentes n'ont pas été faites, ou faites après coup, ou mal faites:
- L'indemnisation et la célébration des martyrs et des blessés de la Révolution qui devraient être la 1ère action très cérémoniale du gouvernement au 14 janvier 2012 n'a pas encore vu le jour alors que cela ne coûte pas grand chose à l'Etat (officiellement 236 martyrs, mais le chiffre est sans doute plus élevé en réalité)!!!
- La construction de foyers d'accueil et de restos du coeur en préfabriqué pour les sinistrés de la neige ne coûte pas grand chose non plus ni au budget de l'Etat ni aux partis multimillionnaires. Le pré-fabriqué est prêt en une semaine. Ce laxisme m'exaspère et ouvre les portes à toutes les dérives justifiées par l'ignorance et le désespoir. Une politique de sayyeb el mé 3al battikh, zidhom mezelou ytnaffsou !!
- La commercialisation de la destination Tunisie comme la destination en vogue pour les jeunes rebelles, ceux qui voyagent en sac à dos, "the revoltuion destination", avec des tags, des photos, des spectacles, du sport extrême, un mémorial retraçant l'histoire récente, dans toutes les villes et villages qui se sont soulevés; 
- Du concret pour les chômeurs, ou du moins les formations en anglais, informatique, les perfectionnements professionnels, la correspondance administrative, les speechs, les présentations, la motivation, l'attitude.. ou leur apprendre tout ce que l'enseignement de base a omis de le faire;
- la collecte des données statistiques réelles, pour chaque chômeur, chaque famille nécessiteuse, étude sociale et preuves à l'appui, afin de mieux cibler les projets qui répondent à leurs attentes; ...
Je ne suis pas politicienne, pourtant, les actions me paraissent évidentes comme le soleil. 
Il ne faut pas coller le laxisme sur le dos de l'inexpérience. Après l'indépendance, Bourguiba & Co avaient régné un pays dévasté par la colonisation sans pour autant avoir de l'expérience, c'étaient des jeunes trentenaires. Ce que nous vivons est exprès, synchronisé etchronométré, c'est du pavlovisme et non pas de la bêtise.




mardi 31 janvier 2012

Bienvenue au royaume des sourds, aveugles et bavards



J'ai 31 ans, ma Tunisie, je l'ai tjs rêvé, colorée, équitable, culturelle, design, écologique. Ma déception vire souvent en dépression. Les solutions ne me paraissent pas si compliquées, mais j'ai comme l'impression que je vis au royaume des sourds, aveugles et bavards. 
Je salue plusieurs initiatives isolées de la société civile de créer des associations actives en vue d'aider, chacun à son niveau. Mais, ce n'est pas assez, c'est comme si ce sont des goûtes dans une terre aride et assoiffée. 
Consommer tunisien, fermer la porte aux produits de contrefaçon venus de Chine et d'ailleurs. Lancer la formation professionnelle ciblée dans toutes les régions, faire des usines de toute et de rien (lampes LED, détecteurs de fumée conformément aux normes européennes puisque en 2015, en France chaque foyer devra impérativement être muni d'un détecteur de fumée, c'est un énorme marché, des horloges, des montres, des parapluies, tout ce dont un tunisien aura besoin au quotidien). Faire un programme de reforestation qui peut employer et absorber des milliers d'ouvriers non qualifiés... 
J'ai comme l'impression que ce gouvernement patauge dans le noir. Je ne suis pas contre la présence d'Ennahdha en tant que courant politique, si ce courant politique respecte les autres et respectent sa part réelle de marché politique. Or, là, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une bande d’incultes ravis du pouvoir et qui s'amusent comme s'ils jouent à un jeu de sociétés. 
D'un autre côté, et de part ma profession, je participe de plus en plus dans des négociations syndicales, si je plains le salarié qui a été longtemps ignorés, méprisé, rabaissé, aujourd'hui, j'estime qu'il n'a pas su obtenir sa revanche, je pourrai le comprendre dans la mesure où il n'a pas été éduqué aux modes civiques de revendication, mais je le méprise un peu, et je le dis comme çà, tout cru, parce qu’il méconnaît et ses droits et ses intérêts immédiats et ses intérêts à moyen et long terme. En parfaite marionnette de forces mystérieuses, le salarié syndiqué joue avec le feu et brûle sa demeure, ne pense ni à son voisin, ni à son enfant, tout ce qui l'intéresse c'est quelques deniers qui ne peuvent même pas faire face à la flambée des prix.

samedi 31 décembre 2011

Finissons l'année sur une note de paix et d'amour











Je ne serai pas loquace, l'année l'était pour moi, elle était au-delà de mes aspirations et en a dévié.
C'est comme si un gamin rêvait d'un pot de miel et se découvre diabétique. 
La page ne sera pas tournée, nous devons la garder en mémoire, notre histoire en évidence, pour mieux guider les lendemains. En guise de voeux pour l'année à venir, je préfère vous livrer un message de paix et d'amour avec ces stéréotypes arabes (et dire à quel point nous sommes stéréotypés, malgré les pseudo différences). Ces stéréotypes nous claquent en pleine figure à quel point nous manquons d'imagination et avons besoin des autres pour agir à notre place. Ces affiches ont été placées par Peter Fuss à la gare de Gdansk en Pologne.
Ce soir, il faut prendre le recul pour mieux rebondir.
 Mes amis de fortune et d'infortune, je fus heureuse que cette année nous a unis et réunis, je vous souhaite le pays que vous méritez. 
Peace & Love 


mardi 25 octobre 2011

LIBRES jusqu'à quand?





Il y a quelque mois, j'étais heureuse d'apprendre d'abord que RSF a ouvert un bureau à Tunis et que suite à la levée de la censure, la Tunisie sort du noir

Au fil des jours, une compagne publicitaire prend place, je l'avais remarqué parce qu'elle avait dérangé mon regard rêveur, utopique, grisé de cette force et union du peuple qu'on pense permanente. 

La compagne est très intéressante abord visuellement, et puis par le slogan concis, frappant et alarmant.  RSF, formé par des professionnels expérimentés tire la sonnette d'alarme.  

Je me questionnais, cette liberté fraîchement acquise, de lire, de penser, d'exprimer le fin fond de sa pensée pourra-t-on la perdre, si vite? Et j'errai à m'essayer à plusieurs scenari, le gouvernement de l'ombre, le retour des sbires, la montée des fanatiques de Dieu (des deux rives extrêmes)

Finalement, je viens de comprendre le slogan de RSF affiché dans tout Tunis: Libres jusqu'à quand??

lundi 17 octobre 2011

تلاثة دقايق من عمرك... لبلادك


يا ولاد بلادي
هو فهمكم بعد 23 سنة غلط في غلط
وأنا.... لتوّة ما فهمتكم
لتوة ما فهمت إللي عدّى عمرو في ظلام الزنزانات وخرج باش يحبس شعبو في زنزانة الظلمات
لتوة ما فهمت اللي سنين يناضل باش يحل عينين شعبو عالظلم، واليوم حب السلطة عماه وخلاه كراكوز دكتاتور
ولتوة ما فهمت اللي بعث جواب بالغالط للوالي وكيف ما قضالوش، قال "أنا ما نستعرفش بالدولة وما نيش باش ننتخب"
كيف ما تستعرفش بالدولة ما تعمّلش عالوالي ..
وكيف الوالي يطلع ساقط وما يقضيش... امشي انتخب باش تبدلوا
ياللي تقول الانتخابات مزورة... أبعث خوك.. بوك وصاحبك يلاحظ ويشوف
ياللي تقول اللعبة ملعوبة.. افرش كفك.. موجيرة وكوال سباطة
تخرج مالشيلينغ باش تندد بنسمة.. دبرت خدمة لولدك؟
خلصت ديونك؟ شريت روبة لمرتك؟
للي لسعوا السيستام ... أيا كان السيستام الجديد... وحدك تنجم تبدل البرنامج
يقراولك ألف حساب ياللي موش قاري لروحك حساب
للي الجوع خلاه ليلو ما ينام
للي القناصة خلاو أولادو أيتام
هيا ننتخبوا
3 دقايق من عمرك... الضايع من قهوة لقهوة
ما عندك ما تخسر... بلادك ورقة رابحة 

samedi 24 septembre 2011

الفقر والفرعنة

ناس قبل، قالوا المتغطي بمتاع الناس عريان،
ناس قبل كانوا يخبّيوا المونة، ويشريوا الأراضي والسواني ويدّخروا الفلوس. اليوم ولادهم فيي فيي، أقسم أقسم، ومدّ مدّ الجبال تهد.
هكاكة تونس اليوم، أولادها يستهلكوا من الشنوة، ودوزيام شوا متاع البرا، واللي ما عندوش يتسلّف.
اللي شهريتو ثلاثة ميا، يتكلم بثلثها في التاليفون، يبات الليل يحكي مع صاحبتو، والثلث لاخر يخلص فاتورة ضو وانترنات. في العيد يتسلف، في الصيف يتسلف، في الرجوع للمكتب يتسلف، وشهر ورا شهر وهو يبقبق في الديون، الدار معاش خالط عليها، على خاطر المقاول، هو زادة مبقبق بالديون، يغلّي في الأسوام باش يخلص الفوائض. 
الدنيا غلات، شكون مازال يفضّل؟ وآش كون غلاّها؟
غلآتها الحجامة اللي تاخو 700 ألف باش تزيّن عروسة على ساعة ولا ساعتين، اللي قرا قراية تونس الكل عالقليلة يخدم نصف شهر باش يأخذ نفس المبلغ. 
غلاها اللي يبيع سلعة بحقها 300 و 400 مرّة، ولا من شافوا، وانت تشري، وردّ بالك ما تشريش؟ آش باش يقولوا عليك؟ 
التونسي عريان وفي صبعو خاتم، جيعان وفي العيد يشري علّوش.
جارو ما يخدمش وهو يطلب زيادة في الشهرية، ونهارين عطلة أسبوعية، ومن 48 ساعة في الجمعة ما يخدم كان 40 وساعات شطرهم. 
هكاكة تونس، كيف أولادها بالضبط، تتسلّف، تتسلّف، وفلوسها يمشيوا بين يدين الحجامة وجماعة الربا، وجماعة الي بلاش رباية. 
مشات الحجامة، وخلاتلنا ديون متلتلة، وعصافر فوق الشجرة.
اليوم جاوا جماعة، كل يوم يذكرونا اللي مسيرهم يمشيوا، أما باش يخليولنا ديون متلتلة وعصافر فوق الشجرة. 
توّة... نغرقوكم للعنكوش، وبعد قلولنا آش تنجموا تعملوا (بعد ما مشينا عليكم)
نستاهلوا 
أيا عيشك... كلّ واحد يبدا بروحو، 
الفرنسيس، قد ما استهلكوا، ديما الأولوية للانتاج الوطني والمحلي "Produits du terroir" أحنا الأولوية لانتاج بوذرّوح "Produits du trottoir"
الفرنسيس، قد ما تعدّاو بأزمات، نسبة الادخار عمرها ما تبدلت 16 بالميا، وانت، قبل ما تقول بلادك آش خبّاتلك، انت آش خبيتلها؟ 








lundi 25 juillet 2011

La citoyenneté, les valeurs républicaines et l'inscription aux prochaines élections


Le 25 juillet 2007, j'avais écris pour les valeurs républicaines bafouées, c'était une goutte dans un océan de peines perdues. J'avais désespéré au point de focaliser sur ma vie, d'essayer de m'en sortir, de me construire un pays dans le pays, de rêver de partir ailleurs et puis de rester.

Et puis un jour, un homme qui ne pouvait pas partir ailleurs, qui ne pouvait plus rêver, qui ne pouvait rien se construire s'immole d'un feu qui fait naître "the wind of change", d'autres s'en suivent et un sirocco rafle l’arbre serpentin qui s’accaparait de la Terre bénie d'Afri9ia. Tous les désespérés, tous ceux qui n'y croyaient plus descendent dans la rue et crient d'une seule voix.

"Peut-être qu'une main du Ciel l'a poussé", le vieil arbre venimeux vaccille et tombe, les racines restent accrochées, à la quête de la moindre goutte d'eau qui le ravive et recrée son printemps. Les racines poussent loin et poussent encore à la recherche de cette goûte d'eau, et ne manquent pas d'idées. Toi, qui s'obstine à ne pas t'inscrire pour les prochaines élections. Veux-tu l'arroser?

Tu n'y crois pas... vraiment?

Pour un peuple qui n'y croyait plus depuis toujours, comment y croire aujourd'hui?
Cela aurait pu être autrement, si au lendemain de la révolution, le comportement civique des tunisiens auraient changé, si les tunisiens se mettaient à respecter un code éthique et moral irréprochable (sur la route, dans les affaires comme dans la vie), "à défaut de respecter les règles de droit élaborées par les Ben Alistes pour marcher dessus". Si au lendemain de la révolution, les tunisiens se sont focalisés, tous ensemble, à soigner les maux d'un pays pillé, au lieu de commencer les vagues de revendications, de surenchères, de diabolisation, d'expiation.
Que peut-on nous demander, nous sommes le fruit qu'ils ont cultivé durant des décennies. Nous avons souffert de la générosité et de l'altruisme de nos parents et grands parents combattants et/ou bourguibistes qui ont tout donné à la Tunisie, à leurs familles, à leurs voisins, nous laissant assoiffés devant ces Trabelsi et autres qui boivent à ivresse. On nous a appris à détourner, à contourner, à arborer le chemin le plus facile, à écarter les adversaires de la course par tous les moyens, et que le meilleur gagne, sans Dieu ni maître. Tout est déterminé d'avance, le pourcentage de réussite aux élections, le taux de réussite d'un concours, le nom de l'adjudicataire des offres publiques, et même la date du 3id.
فاقد الشيء لا يعطيه
Je n'ai plus rien à donner à cette Tunisie qui ne m'a rien donné, on m'a suffisamment déplumé et voilà que j'apprends que le 26-26 n'était que la Caisse d'épargne de Leylon. Et voilà que les mêmes visages pourris reviennent avec la caisse de la citoyenneté. La Tunisie ne prend pas le temps de déraciner l'arbre venimeux et à réfléchir à restaurer la forteresse et à dresser les premières pierres de fondations d'une société saine, juste et active. L'article 57 de la Constitution, le mal bien nécessaire, nous a joué bien des tours. Et les racines sont coriaces. Les gouvernements se suivent mais ne changent pas la politique de mendicité de Ben Ali, à l'intérieur comme à l'extérieur, on ne fait que quémander de l'argent, au lieu de mobiliser l’incitative privée nationale et internationale.

Des Kasbas se suivent, une 9obba, des sit-in, des marches, de sens et d'autres, pour et contre, et moi humble citoyen je n'y comprend que dalles. Chaque fois qu'un homme politique m'impressionne de son discours, d'autres le discréditent et tombe de son piédestal.
Justement les discours, j'en ai ras les oreilles. Un auguste aux mains ensanglantés m'en a prononcé des milliers, à toutes occaz, j'en attendais un même pour mon anniversaire. Ces dernières années, le clown étant fatigué, sa femme s'y est mise de toute sa force "de conviction".

Post révolution, j'ai assisté à des meetings, moi qui n'a jamais mis les pieds dans le rassemblement. Mais finalement, en quoi les meetings sont différents du rassemblement, tel que relaté si longuement, jadis et naguère, au télé journal et partout ailleurs.
Ils sont tous pareils, "la politique n'est qu'un jeu de mensonge!" Or, je me suis réveillé de mes songes et je veux du concret, là tout de suite. Un monde meilleur, la fin de mes insomnies, des espadrilles pour mes gosses, des cahiers, un sourire qui embellit ma femme, sinon j'en prendrai une deuxième.

Bandes d'incapables! En six mois, les prix ont augmentés, l'augmentation salariale n'est pas encore décidée, en tout cas qu'est ce que cela m'importe, désormais je n'ai plus de boulot, l'UGTT nous avaient promis monts et merveilles, nous avons enfin osé faire face au Boss, à coup de "Dégage", mais notre révolution a été avortée, et on s'est retrouvé à la porte, deux cents quinze.

Tu me demandes de m'inscrire? de voter? Pour des promesses qui ne seraient pas tenues? Pour des hommes qui m'appauvriront davantage pour rouler en caisse de députés, toucher un salaire de députés et inscrire dans l'Histoire leur nom en tant que députés de la Constituante de la IIème République de Tunisie?
Pour qu'un jour, un livre d'école enterre leurs passés et inscrit leurs noms sur la page d'en face que celle où figure Habib Bourguiba, Jalouli Fares, Mongi Slim, Mohamed Masmoudi, et les autres.

Alors pourquoi il faut y croire?

Même si vous pensez que ce qui se passe en ce moment n'est qu'une mascarade et que les partis politiques, les hommes d'influence, les journalistes, les avocats ne sont que des marionnettes qui servent des intérêts qui t'échappent, même si tu pense qu' "à partir de maintenant, on fera comme d'habitude". Sachez que rien ne sera plus comme avant! Personne, mais vraiment personne ne maîtrise absolument la situation. Toutes les forces doivent composer avec la situation présente, avec les imprévus. Et L'imprévu, l'imprévisible, le non-maîtrisable, le non-dompté, c'est justement toi! Toi, qui ne sait à qui donner sa voix, si chère aux enchères! Toi, qui ne sait sur quel pieds danser. Tunisien riche de ta bipolarité, de ta culture millénaire, de ton islam "concocté à ta manière pour convenir à ton rythme de vie", de ton arabité "si différente des autres arabes et si proche à la fois"

Aujourd'hui, j'ai 31 ans, je n'ai jamais voté. J'ai toujours été une révoltée muette ou presque, et je n'en suis pas fière.
Aujourd'hui, indépendante indécise, je suis décidée à voter, parce que ma voix compte. Quel que soit le résultat du vote, parce que justement un vote libre et transparent n'est jamais prévisible à l'avance, et parce que démocratie rime avec indécis. Contre toutes attentes, l'Histoire de la Tunisie sera dessinée par les indécis.

J'irai voter parce que chaque membre de ma famille votera pour un parti différent, nous nous aimons, çà crée notre richesse.

J'irai voter en toute confiance parce que les miens (ma famille et ma tribu de facebookers, bloggers et copinautes) se sont jurés, chacun de son côté, à faire le contrôle des bureaux en citoyens avertis et à dénoncer tout abus. J'aurai des yeux partout. Il est vrai que Facebook regorge d'hoax, d'intox, de manipulations, mais je fais confiance aux miens.

Tu te dis, je n'ai jamais lu la Constitution précédente, qu'est ce que çà changera pour moi, je composerai avec le régime que choisira la majorité, après tout qu'est ce que j'y pige en régimes politiques?
Ce n'est pas un Président qu'on choisit là, ce n'est qu'une assemblée provisoire... (qui tracera les lignes directrices de ton petit monde)
Et bien oui et non, voyons le nombre de décret-loi et décret promulgués par ce gouvernement plus que transitoire? 68 décret-lois et 947 décrets, si on se fit au JORT n°53 du 19/07/2011. Même moi, juriste et déterminée, j'ai pas encore eu le temps de tout lire. Une ribambelle de textes hasardeux et désastreux tels que le décret-loi n°30 relatif à l’amnistie des chèques sans provision, tel que les investissements immenses pour faire des pôles technologiques et zones industrielles sur des terrains fertiles, au lieu de donner des fonds aux facultés déjà construites et de bien les équiper pour encourager la recherche)

Tous ces bruits t'assourdissent, t’abasourdissent? La démocratie rime aussi avec animosité. Ce sont les règles du jeu, il n'y a pas à avoir peur des faux combats, des débats télévisés des gens qui parlent chinois qui disent la chose et son contraire en un tour de mot, çà ne fera que tamiser. وما يقعد في الواد كان حجرو

Tu appréhende le choix? Et si ton choix s'avère une grande erreur? Soit! Demain ne sera jamais pire qu'hier.
L'appareil Ben Ali nous a dopé de faux conforts, le confort d'habiter un appart perché, celui d'avoir une voiture populaire, celui de prendre un crédit sans épargne et surtout la grâce d'avoir un supermarché à proximité et les soldes à chaque saison.
Il faut savoir s'en passer, quelques fois.. pour te construire un véritable luxe de vie. Manger les fruits de son jardin, faire son savon, son plateau, offrir un nid d'ange fait de ses propres mains. Tes enfants s'ennuient, un tour dans les champs les plus proches de chez toi s’avérera plus plaisant et moins coûteux qu'un tour au supermarché et un sandwich/café au broyant et combien désagréable fast-food/salon de thé le plus en vogue.

Regardes ce qui se passe ailleurs, les modèles économiques, le retour des européens à la nature, à l'économie, à l'austérité, au moment où toi tu es pris dans les grippes des apparences trompeuses. Les plans B et les systèmes D boosteuront ton épargne et aideront à construire la Tunisie de demain, la Tunisie des citoyens responsables et non pas la Tunisie des consommateurs effrénés qui renflouent les caisses des paresseux hommes d'affaires qui ne réinvestissent pas leurs richesses.

J'ai déraillé dans tous les sens, mais la citoyenneté au concret, selon moi, c'est cela: Réfléchir, s'inscrire, construire, rester vigilent, dénoncer, désespérer des fois et renaître de ses cendres, écouter, lire, s'unir. Merci de m'avoir lu, je parie que mes lecteurs sont des internautes avertis qui pour la majorité se sont inscrits (ou convaincus, attendent l'occasion de le faire), j'ai toujours pensé que les abstentionnistes ne lisent pas les blogs. Ce texte, je l'ai écrit pour toi, qui t'es déjà inscrit, pour te mobiliser à aller vers les gens qui ne lisent pas, qui ne croient plus à un avenir meilleur, pour leur parler, pour essayer de les convaincre, pour les emmener dans ta voiture jusqu'au plus proches bureau d'inscription et les ramener chez eux, sans jamais.. JAMAIS essayer d'influencer leur vote.

dimanche 10 avril 2011

Le tourisme à des années lumière des standards de base

La Tunisie, on l'aime, on la chérit. Conscient de l'impact du secteur touristique sur notre économie fragilisée par tant de racket organisé des jme3et besmellah (Trabelsi Inc.), le Tunisien fêtard de nature, attendait à peine l'appel des unités hôtelières pour répondre présent.

Durant des années, le tunisien était écarté du paysage touristique tunisien et ne servait que comme une cinquième roue de la charrette pour renflouer les caisses pendant les périodes mortes.

Rien que l'année dernière, avec des potes on s’arrêtait par un snack-bar comme ceux qui champignonnent sur les plages d'Hammamet et un peu partout, le snack était quasi vide, un serveur nous accueille dès l'entrée avec un "réservé aux clients de l’hôtel je ne sais quoi", on rebrousse chemin, alors que son chef nous récupère viiiite, sentant le fric. Un Mojito qui ne ressemble pas au Mojito et quelques tournées plus tard, une petite centaine de dinars s'ajoute au compte du proprio, et la petite bande de copains regagne Tunis contente de son après-midi au soleil.

Là, et pour répondre à l'action "I Love Tunisia", parce que vraiment We love Tunisia, parce que nous voulons sortir et nous en sortir, joindre à l'utile, l'agréable, je scrutais les offres (et spams) des agences de voyage depuis presque un mois, un 3 étoile sur Yasmine Hammamet propose 19 dt en LPD, 24 dt en Demi pension par pax, oui pourquoi pas, sauf que les photos n'étaient pas convainquantes. Je n'aimais pas le décor des chambres.

Jusqu'au jour où l'Hôtel Président annonça sur facebook une soirée de Pré-ouverture après RÉNOVATION. Le Week-end se promettait INOUBLIABLE si on se fiait à la brochure.


C'était l’hôtel de mes années lycée par excellence, je passais quasiment toutes mes vacances d'été au Tunisian Village de l'Hotel Président, durant pratiquement 10 ans. Que de tendres souvenirs, que j'aurai aimé re-partager avec mon chéri pour fêter notre deuxième année de mariage.

Nous sommes arrivés à 14h, comme prévu, et là, il y avait foule! Et bien tant mieux, si le buzz a réussi. Sauf que les hôtesses d'accueil arrivaient à peine à gérer la foule. On ne trouvait pas notre réservation, parce qu'on ne vient pas via une agence de voyage, alors que l’évènement était organisé sur facebook et alors que lors de la réservation par téléphone, mon interlocutrice m'a fait épeler le nom de famille de mon mari trois fois. La carte de consommation n'était pas prête (jusqu'à notre rentrée sur Tunis) et il fallait retourner à 15h pour prendre les bracelets, fameux accessoire du All Inclusive.

Ok, ce n'est pas si grave, elles apprendront à s'organiser et ils apprendront à mieux organiser les soirées à buzz.
Déjà à l'accueil, j'avais remarqué qu'un carreau de marbre de la colonne centrale, certainement cassé, était remplacé par un carreau d'une toute autre couleur, cela faisait mouche, et moi, je ferai celle qui n'a rien vu.

Comme je vous ai dit, dans les années 90, j'étais une habituée de l’hôtel Président, mais comme on était une famille "nombreuse", on prenait toujours un bungalow au Tunisian Village, donc, je ne connaissais pas les chambre de l’hôtel Président, proprement dit. Et puis, ils disaient bien qu'il était entièrement rénové, après de très longues années de location-gérance.

On monte au troisième, et là, face à moi, m'accueille un tableau :




Un tableau éventré, même pas restauré, alors même que les artistes peintres tunisiens, jeunes et moins jeunes, se plaignent que leurs tableaux encombrent leurs ateliers.

Après au couloir, des sordides personnages de dessins animés incitent au silence et au respect de l'autre, je reviendrai au respect de l'autre, à 4h du mat' après la fermeture de la boite de nuit, mais contemplez d'abord cet ouvrage, en 2011:


Vous avez peut-être remarqué les portes fraîchement peintes


et je passerai sur les autres détails de finition, dont de bien poncer les portes avant de mettre la nouvelle couleur. De toutes façons, la finition manque au professionnel tunisien, celui qui a bâti une maison peut en témoigner.

Nous posons nos bagages et partons déjeuner. C'était l'occasion de sillonner Hammamet de long en large et de faire l'état des lieux. C'est assez réjouissant de voir que plusieurs restos étaient ouverts, que les routes désemplissaient d'automobilistes aux voitures bondés, quelques touristes parsemés, çà va quoi!

Après deux essais de snack-bar à Yasmine Hammamet, le premier ne servait que des cocktails, le deuxième mettait une musique digne de souk la7ad, nous optons pour Brauhaus Yasmine, après tout elli ta3rfou khir melli mé ta3rfouch.

Dès l'entrée le désenchantement, je passerai outre des nappes sales, pour vous faire apprécier les chaises


et le cactus qui a subi des crimes de guerre


Jihen, arrêtes un peu de faire ta difficile! Je commande un "moules et colvis" figurant sur le menu, dans tous les restos déjà visités, le plat se sert avec des frites en accompagnement, d'où le traditionnel "moules-frites". Non seulement, il n'y a pas des frites mais aussi, il n'y a pas de clovis. Le serveur, aspirant à un bon bakchich fait le gentil comme quoi il m'a gâté en bien ajoutant des moules.

A vrai dire, la pizza commandée par Seif était bonne, rien à dire. Nous rebroussons chemin vers notre gîte du soir.

Voilà la déco de la chambre



Bon bof, c'est pas pour demain, les chambres sur catalogue en Tunisie, les lumières, .... et c'est pas pour la moitié du SMIG en Tunisie que je pourrai aspirer à çà :






Juste bon à savoir, la nuitée est à 79 € et celà se passe à Berlin.

J'arrête de rêver, j'aimerai juste dire aux hôteliers qu'à Souk El Grana et à la rue Med Ali se vendent des tissus beaucoup plus modernes à 5 dt le mètre.

Exaspérée, je commence à regarder la chambre de plus prêt:


Pas d'ampoule pour la lampe de chevet de mon côté.


Pas de télé, étrange!!! Je m’attendais à un écran LCD dans un hôtel fraîchement rénové, certains modèles coûtent à peine 100 dt, soit le prix d'une seule nuitée. Pourtant, il parait que dans la chambre d'en face, il y a bien une télé.
Par ailleurs, je souligne qu'il n'y a pas de coussin pour m’asseoir en me démaquillant.

Derrière la porte, une pancarte affichant les normes de sécurité:


Il y a un mois environ je discutais avec deux OGM (Operation General Manager) d'une chaîne internationale de la situation touristique en Tunisie. Ils m'ont appris qu'aucun hôtel tunisien ne répondait aux normes de sécurité internationale, d'abord il n'existe pas de bloc sonore/haut parleur dans les chambres pour informer la clientèle en cas d'incident. Imaginez un peu qu'en temps de crise, un opérateur prend le temps d'informer chaque client à part. Il paraît qu'à travers le monde le haut parleur est exigé mais également dans un certains nombre d’hôtel un signal lumineux électronique permet de communiquer aux sourds qu'il y a danger.

Egalement, les hôtels tunisiens ne disposent pas de spoilers qui laissent jaillir l'eau en cas d'incendie. Les incendies, cela n'arrive qu'aux autres, comme nous disions de la révolution.

Revenons à l’hôtel Président. Nous descendons au café-bar profiter de la soirée et du AI. Une queue traîne devant le comptoir du bar, outre la bière sans effet, on versait un jus dégueu dans un verre en plastique, et oui, je vous laisse désirer par vous même :




et quand le verre en verre est enfin disponible, il est ...


ébréché!

Après le dîner-buffet aux salades trop salées, (Bon, la pailla était bonne, il faut le dire), la soirée inoubliable s’avérait être un karaoké qui commençait par "Bakhta", des voix de saoules chantaient en choeur et ricanaient vachement. Nous décidons de ne pas être de la fête.
Finalement, notre soirée se résume à un thé au café Sidi Bou Hadid, sur fond d'Om Keltoum.


La soirée était tellement fabuleuse, tellement inoubliable, qu'il fallait prendre sa douche avant de dormir. Une pancarte écologique collée au miroir. Tiens, ils ont su que j'ai le coeur aussi vert q'une salade. La pancarte nous incite à économiser l'eau et le détergeant en ... "ne pas laissant nos serviettes salles sur le sol de la salle de bain." Et oui, je souligne la faute d'orthographe, et l'ingéniosité du conseil "écologique".


Maintenant, je vous invite à voir de plus prêt la douche, d'un hôtel qui n'affiche pas le nombre de ses étoiles, mais qui affiche comme enseigne "Hotel Président & Tunisian Village Ressort & SPA", j'en rêvais d'un SPA, mais à défaut, je devais me contenter de çà :




Il m'aurait répudié mon mari pour des carreaux aussi crasseux chez moi. D'ailleurs, j'aimerai bien inviter le proprio dans mon humble domicile de salariés moyens.

Fatigués de la soirée, fatigués de cet hôtel, fatigués des slogans, il était temps de dormir, sauf qu'on est en avril, et que la nuit se fait douce, et que la chambre ne dispose pas de chauffage central, et qu'à la place elle dispose de couvertures qui datent d'au moins 20 ans, d'ailleurs elles ne se vendent plus en Tunisie, et aussi il y a çà :


Je vous prie de remarquer le fil qui pende :)

Nous nous endormons tant bien que mal, en attendant un lendemain meilleur, jusqu'à... 4heures du mat'. C'était l'heure de fermeture de la boite de nuit, et là, commence d'abord les cris dans les couloirs, après les cris dans les chambres.

Bonne nuit la Tunisie, ton tourisme est low cost, low cost il restera jusqu'à ...

lundi 28 septembre 2009

Les contrefacteurs doivent reproduire le petit Robert 1000 fois


"YOU SONT ALAWYS LE FIRTST IMPORTANT"

Le « client premier et le service premier »

Juste pour rire, le site d'une société spécialisée en contrefaçon de chaussures de sport:

jeudi 6 août 2009

L’hymne de l'équipe allemande Schalke 04 continue à indisposer les musulmans (qui comprennent le Deutsche)

L'info est ici : http://www.20minutes.fr/article/341019/Sport-L-hymne-de-Schalke-04-continue-a-indisposer-les-musulmans.php

"Mohammed war ein Prophet,
Der vom Fuaballspielen nichts versteht.
Doch aus all der schanen Farbenpracht, der Farbenpracht,
hat er sich das Blau und Weiae ausgedacht.
Doch aus all der schanen Farbenpracht, der Farbenpracht,
hat er sich das Blau und Weiae ausgedacht."

"Mohammed (Saws) était un prophète,
qui ne comprenait rien au football,
m
ais de toutes les couleurs, les couleurs,
C'est le bleu
et blanc qu'il aurait choisi."

Certains Musulmans d'Allemagne trouvent cette troisième strophe du chant des supporters du club allemand de Schalke 04, huitième de la dernière Bundesliga blasphématique, pourtant cette hymne est chantée depuis 1963.

Toujours selon le webzine 20 minutes, la direction du club prend cette campagne de protestation très au sérieux, et a demandé à un spécialiste de l'Islam de se pencher sur la question. Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a refusé de voir dans ce chant un blasphème et n’a pas réclamé son interdiction.

jeudi 18 juin 2009

Numb3rs


498: le nombre d'enfants assassinés en 2007 au Guatemala.
2.000: le nombre d'enfants de moins de cinq ans morts en Russie, victimes de violences domestiques ou/et de maltraitances de la part de leurs parents.
730.000: le nombre d'enfants des rues abandonnés en Russie. 20% seulement sont orphelins.
5.000.000: le nombre d'enfants de moins de 15 ans travailleurs forcés exploités au Bengladesh.
18.000.000: le nombre d'enfants déscolarisés et vivant dans des conditions de pauvreté extrême dans l'ancienne URSS.
160.000.000: le nombre d'enfants vivant dans les mêmes conditions sur la planète.
1 an de prison avec sursis: la peine infligée à une mère de 28 ans, habitante d'un gros village de l'Extrême-Orient russe: avant d'allaiter son bébé, elle avait bu un demi-litre d'alcool pur. Le bébé était mort par intoxication.

Numbers figurant sur le Blog de Giles Rabine

lundi 24 décembre 2007

Motus

















Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... Non... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux...... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux... ciseaux... Oui... Ouii... Ouiii... Ouiiii... Ouiiiii... Ouiiiiii... Ouiiiiiii... Ouiiiiiiii... Ouiiiiiiiii... Ouiiiiiiiiii... Ouiiiiiiiiiiiii... A la liberté d'expression

Il faut mettre un GPRS à la 404

Au nom des 404 encore en service

Depuis notre mise en marche en 1960, nous avons supporté tous vos charges, nous avons été présents chaque fois que vous en avez eu besoin, nous vous avons épargné les moments les plus délicats, nous avons été longtemps votre "bhim le9sayer", "sabegua w jareya w matekelch ch3ir".

Aujourd'hui, nous ne pouvons plus faire face aux CC cabriolet, aux Z, aux X, aux SLK, et nous en passons tellement c'est complexement complexe.

Suite à quoi, nous nous réunissons et nous revendiquons, massivement, notre retrait et notre retraite, une retraite paisible bien méritée, à nous un bon séjour à la casse pour profiter enfin de ce qui nous reste à vivre.

Libérez-nous, libérez (d) les 404.

Et si, si vous tenez tant à nous, si vous n'arrivez pas à vous séparez de nous, pauvres vieilles 404, sans thérapies, acuponctures, et autres 3théboscopies, veuillez nous doter de la technologie la plus pointue pour que la 404 soit plus raisonnable chaque fois qu'elle est méritée.

Au nom des 404, nous vous remercions de prendre la peine de nous lire et nous vous prions de bien vouloir changer les pneus crevés et nous libérez des 404 injustifiées.

lundi 15 octobre 2007

الجـــــلاء من المـــاء


Un Buzz Blogger ce matin nous incite à consacrer la journée blog à la protection de mère nature et à bloguer pour la WWF.
Sauver la Terre c'est vital,
sauver les pandas, qu'on n'a jamais vu en Tunisie, même pas au Belvédère, c'est bien beau.Mais sauver les tunisiens de leur nature est plus urgent.
Chaque fois que le Bon Dieu décide de nous doucher par qq goutes de pluie, on s'inonde, des voitures se bousillent, des immeubles s'écarquillent et des vies partent rejoindre les nuages.
Cette fois, çà a coïncidait avec un jour de 3id, sensé être jour de fête. Je n'en sais rien sur l'identité des perdus et des disparus, mais au moins un avait des enfants.
Les enfants qui insistaient pour sortir dans les soit disant centres d'attraction, qui perdent toute attractivité faute d'innovation et qui deviennent douteux, faute d'entretien.
Qu'il ne pleut pas est la solution la plus facile pour les gens fatalistes et fainéants que nous sommes, notre ONASS nous ressemblent surement puisqu'elle est composée par nos con-citoyens, voisins, parents, connaissances.
Imaginons alors une seconde le désarroi des agriculteurs et des pères de famille. Imaginons une seconde notre économie déjà déficitaire et déséquilibrée crier famine.

Ou l'inondation ou la famine, à vous de choisir.

dimanche 19 août 2007

Mon Blog prend des vacances puisque je reprends le travail, enfin un nouveau.


Le titre résume tout. Et cette envie d'en parler. La hâte. Alors que beaucoup de mes amis bloggueurs ont donné des vacances à leurs blogs en été pendant qu'ils se baignaient, la mer ne faisait que du bien au mien, le rendait plus léger, le débarrassait de son amertume.
Je ne décide pas de fermer mon blog, encore moins le supprimer, je ne suis pas du tout dans cette mouvance. Mais le rythme auquel je m'apprête ne lui laissera pas beaucoup de temps, ne me laissera plus beaucoup de temps.
Alors que j'étais maitresse de mon temps, de mon destin, voilà que je me vends, enfin, je vais vendre ma force de travail à une prestigieuse lawfirm. C'est la loi du marché, chaque chose à un prix, même moi, éternelle femme libre.
Je passerai vous rendre visite chaque fois que je le pourrai, chaque soir où je ne serai pas trop fatiguée. Ce ne sera pas facile, mon blog me manquera trop, je sais et vous donc!!!! Si vous savez, comme beaucoup me sont chers, si chers. Je vous aime!

dimanche 12 août 2007

Celles qui oublient de fêter la femme


Un clin d'oeil et un grand bisou à celles qui oublient de fêter la femme, celles qui n'ont même pas entendu parlé du Code des statuts personnels, celles qui n'y croient plus. Je n'ai guerre le droit, ni l'intention, de décliner son immense rôle émancipateur, car sans ce Code, ni moi, ni ma mère, ni ma grand mère ne serons ce que nous sommes. Mais que loin du Code, certaines mentalités restent ... de pierre, et des milliers de femmes craquent sous la misère.


Juste un petit message au cas où j'aurai la chance d'être lu par quelqu'un qui peut changer quelque chose. La C.N.S.S. en tant que caisse chargée d'octroyer la pension aux femmes et mères dont l'époux est négligeant joue un rôle important dans la survie de celles-ci et les empêche de sombrer dans des solutions de facilité dont la prostitution, surtout que la majorité d'entre elles sont sans aucune ressource. Seul hic, la caisse exige, parmi l'une des conditions sine qua non la présentation d'un Procès Verbal déclarant que l'huissier de justice est dans l'impossibilité totale d'exécution sur les biens du père de famille négligeant.

Logiquement, ce papier ne pose aucun problème. En pratique, oh! que beaucoup!
Pour qu'un huissier notaire arrive à émettre un P.V. d'impossibilité d'exécution, une série d'autres P.V. précède, le P.V. constatant le refus d'exécution volontaire, la demande de l'aide de la force de l'ordre du procureur, le P.V. d'information des forces de l'ordre, enfin, payer légalement les forces de l'ordre pour accompagner l'huissier notaire à réaliser ses travaux. Finalement, le P.V. de constatation de l'impossibilité d'exécution coute souvent aux alentours de 200 dt. Une mère nécessiteuse de l'intervention de la Caisse a-t-elle 200dt en main?

La Caisse voudra des garanties, me dites-vous? Oui, c'est son plein droit, mais y'a-t-il une garantie plus probante qu'un jugement pénal incriminant le père négligeant et imposant une peine de prison pour non-payement de pension, papier que la Caisse demande en parallèle et qui ne coute pas grand chose à la mère sauf porter plainte au procureur sur papier libre en plus des papiers signifiants sa situation.

Je ne vois pas ce qu'un P.V. d'huissier de justice vient rajouter à un jugement pénal sauf rendre la tâche difficile, limit impossible pour beaucoup de mères démunies.

Le Code des statuts personnels et tous ses amendements ultérieurs évoluent dans l'esprit de faciliter la vie de la femme et la responsabiliser surement. Les femmes ayant un minimum de ressources et de culture arrivent à bien se défendre des aléas de la vie et de l'injustice des maris encore trop machos et irresponsables (sinon comment qualifier un père qui laisse ses enfants dans la nécessité).
Pourtant, c'est les mères démunies qu'il faut songer à bien protéger pour ne pas vider les lois "progressistes" de leur contenu et pour offrir plus d'équité et de justice sociale.