.. to be continued (نعود بعد الفاصل)
lundi 23 avril 2012
Conte de fée béta. (Tome I: cyber-renocntre)
.. to be continued (نعود بعد الفاصل)
dimanche 11 janvier 2009
Confidences (Autour du Respect)
Depuis quelques mois, je ne vous ai pas écris, ébranlée par la vie.
L’écriture fait partie de mon métier, de ma vie et surement de mon essence. Une des phobies, que je traine depuis l’enfance, c’est la phobie de cécité, je ne sais pas si cette phobie a un nom scientifique, de toute façon, je déteste les noms savants autant que je déteste les savants. Je disais que j’ai une peur maladive de ne plus voir, pour ne jamais arrêter de lire et écrire. C’est le pire qui puisse m’arriver, l’ennui total. Ma mort.
Depuis des mois, je n’arrête d’écrire, dans des thèmes assez différents ; un commentaire de la loi 75-2003 relative aux efforts internationaux contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, des contrats de transferts d’employés, des mémoires et des conclusions pour des affaires diverses, des legal opinions, des avis, à tort et de travers. J’écris parce que c’est mon gagne pain, et je viens de découvrir que j’aime çà plus que tout. Ce n’est pas tout à fait un gagne pain, c’est ce qui me permet de disperser mes goutes de sueur sur les vitrines et dans les caddies, comme les banals fashion-victims et les ignares consommateurs émerveillés devant les images luisantes des flyers de supermarchés, pickpockets modernes, sourire jaunis à la caisse, sourire moqueur au SAV.
Sourire radieux, je pense avoir amusé la galerie, en leur exposant ma théorie sur la protection du consommateur, sur la loi relative à la concurrence et aux prix, sur la publicité mensongère et les pratiques anticoncurrentielles, ce qui m’a valu un 14 et m’a ouvert la porte du doute :
Ou- Ou je renonce à ce métier, à plusieurs couches, à plusieurs considérations. Vu tout à fait de l’extérieur, il paraît l’un des meilleurs, offrant une situation des plus confortables, mais des plus instables, un métier qui fait rêver mon assureur, mon mécano, mon épicier. Un métier qui te confronte à la réalité mesquine de nos tribunaux, celle des « arja3 ghodwa », « Mme le juge n’est pas là », « Ton injonction n’a pas été signée depuis plus de 15 jours », ou pire, « le dossier de ta cliente a été perdue pour la deuxième fois », cela veut dire que je suis encore une fois obligée de confronter cette névrosée qui se prétend syndicaliste, roulant en Mégane, la gauche caviar, disent les français. Et l’aprem, je dois confronter ce Boss qui te fait douter de lui-même, est-il humain, est-il démon?
- Ou j’intègre l’autre rive, celle des arja3 ghodwa. Devenir Conseillère, conseiller un ministre qui fera l’oreille sourde surement, pour quelques sous. Les embouteillages à 18 heures tapantes, les fins de mois difficiles, les collègues, les supérieurs, mon mari inquiet de mon sourire, guettant la lueur de désir à chaque regard qui se posera sur moi, à chaque intonation de voix, à chaque coup de fil presque hors horaire administrative, et même pendant.
Justement, parlant des regards qui se posent sur moi, dans un pays qui prône le rôle de la femme, qui lui a permis d’être surdiplômée, de bien gagner sa vie, d’affronter des juges encore majoritairement masculins, et de dire son mot, haut. Ce pays, cette société, plutôt les hommes de cette société ne pensent toujours pas que cette femme est un esprit avant d’être un corps. Ils ne pensent pas encore que la femme a, avant tout, droit à une discussion saine, sans arrière-pensées, sans préjugées, sans mots détournées, sans « je dois te voir en tête à tête pour t’expliquer », sans « je suis ivre et je me suis rappelé de toi », sans « t7ak7ik ».
Quand est-ce que mon sourire passera pour une simple politesse ?! Quand est-ce que le fait d’expliquer à mon client ses droits ne lui accordera plus le droit de me prendre pour « amie » et de ne pas me payer mes honoraires ou demander un grand rabais sous ce même cap d’amitié ?!
Je ne suis l’amie de personne, et çà me déçoit.
Je ne peux être l’amie de l’homme qui me manque de respect. Et respect, monnaie rare, dans un pays où on n’enseigne plus le respect ni à l’école, ni par les parents.
Et le premier des respects est celui des parents, les siens autant que ceux de celle (ou celui) qu’on prétend aimer.
dimanche 19 octobre 2008
ماما - خمسون عاما من الحب

نصف قرن
الحول تلو الحول
تملئين الكون حبّا
وشمسك تشرق كامل أرجاء البيت.
بيتك،
قبلة للعاشقين
يؤمّان في وجل
عرينا جلّت عليك حراسته
يعيدان نصف قرن من مغامرة
حلوة مغبّتها
لا بل حلوتان وجواد جامح
في عنوة الليل يأبى إلا الصهيل.
نصف قرن
العقد تلو العقد
لؤلؤك يزيّن أجيادنا
عقدا مرمره تضحيات وخيارات
وابتلاء عزّ عليك جليلا.
أحلام تردح بين أسعد القبلة الأولى
وبين الأنوار تنهل البشر في مدينتها
وأفراح هلّت في مقتبل
ألا الله أن تكتمل بالعزّ وبالرغد
حماك الله وحاميك
ودامت أفراحك مدى العيش يا أمي.
vendredi 18 janvier 2008
19 ans de conte de fée
Aujourd'hui, elle me parait être en chemin vers la paix avec elle-même et avec le monde, son petit monde. Elle me parait moins affolée. Est-ce mieux? A dix-neuf ans tapante, devrait-on être aussi intense?
Il y a plus qu'une année, elle a commencé à écrire (publiquement, sur son blog, qu'elle sait chérir et entretenir et que beaucoup aime pour sa légèreté et sa bonne humeur) pour extérioriser le démon qui bouillonne en elle. Depuis quelques temps, elle essaye d'explorer de nouvelles voies d'extériorisation: peinture, guitare, et elle y met du sien.
Pour fêter son dernier anniversaire de mineure, nous avons décidé de la pousser encore plus en avant pour qu'elle fly encore plus de ses propres ailes. Et c'est sous le signe de la créativité que je suis heureuse de la voir passer le cap vers une maturité qui mijote à feu doux.
Heu... Combien de fois, je t'ai dis joyeux anniversaire?
Ce n'est jamais assez.
Restes joyeuse, Cyrine.
mercredi 16 janvier 2008
The Best is yet to come

Surement que tu t'attends au post, presque sûr que je ne laisserai pas passer l'heureuse occasion sans la calligraphier sur ma stèle de Blog. 30 ans, un chiffre comme un autre peut-être, sauf pour désigner la vie d'un voyagiste dans ses rêves insaisissables. Un nomade aux traits juvéniles qui trimballe ses soucis en besace.
30 ans, c'est peu, mais c'est suffisant pour être heureux, comblé, accompli. Ce n'est surement pas le moment de traquer ses manettes de jeux, ses circuits intégrés et ses gitanes blondes. Mais, c'est peut-être l'instant à saisir pour être enfin heureux, comblé, presqu'accompli. Ce n'est peut-être pas un renouveau, mais c'est peut-être la chance d'une continuité plus sereine.
Il suffit juste d'y croire.
dimanche 6 janvier 2008
5 & 5

Je cherche un homme de cinq and cinq ans
qui voit sa famille grandit
qui a juste ce qu'il faut d'soucis
Je cherche un homme de cinq and cinq ans
qui change, qui mue,
sous son regard qui sourit
Je cherche, je fais semblant
je ne cherche pas vraiment
Doux, protecteur et sympa
et il se trouve que c'est...
Papa
* Chère Lynda Lemay, je m'excuse de plagier quelques paroles de ta chanson, je l'adore.
vendredi 4 janvier 2008
Happy New Year with Joy

Nous avons enfin vécu le moment que nous attendions le plus, que nous redoutions, tout en le préparant minutieusement. Pourvu que l'instant durait des siècles. Il a duré ce qu'il a duré. Nous le revivons encor et encor dans nos regards.
Rencontres, présentations, sourires intimidés et grandes retrouvailles. Merci Hend et Nessrine d'être présentes, avec Cindrella vous avez formé les plus belles demoiselles d'honneur que j'ai jamais espérées. Lancée timide du bouquet, ah non, je ne voulais pas qu'il me quitte, il est si beau, couleur champagne rosé, couleur de la fête des cœurs.
Je saute l'épisode de la danse, autant les tunisiens et tunisiennes dont mes chères cousines adorent danser, autant lui çà l'faisait chiiiiiiiiiiiier de se mettre debout pendant que je virevoltais dans ma robe vieux rose comme un pauvre ruban poussé par la brise.
Bientôt, il sera fini ton calvaire mon enfant. Surprise de t'entendre dire que tu souhaite que çà n'finira jamais.
Minuit battant, meilleur moment pour me mettre la bague au doigt, nos mains se frôlent pour mieux éterniser notre amour, puis se tiennent autour d’un couteau (d'un gateau, j'voulais dire) en espérant que notre vie sera sweet.
Suite à la cérémonie, un premier after, entre friends dans la cuisine, pendant que nous attendions LE moment immortalisé se déroulait entre la tendresse de ses mains et les discussions de tout et de rien de nos amis**. Et puis un deuxième after, encore avec les amis, qui lui, plus décontracté, a duré jusqu'à l'aube.
* En attendant de lui concéder plus de droits ultérieurement
** Big big thought to Pipou qui me manque déjà
jeudi 29 novembre 2007
La bague & La jument
Il y a ton homme qui ramène ta bague de fiançailles accordée à ton doigt si petit, puis qui fait la gueule, boude, rentre presque sur un coup de tête sans que tu puisse le retenir.
Il y a ce mal au ventre inouï mais si présent chaque fois que je n'arrive pas à exprimer ma colère. Et ce sourire béat qui m'éclaire depuis que je l'ai connu, depuis qu'il a arraché sa place dans ma vie.
Il y a aussi ce stress chronique, cette peur de tout perdre, la peur de celle qui a déjà tout perdu, tout reconstruit, tout perdu à nouveau, et qui est à bout de souffle, mais en Sisyph elle reconstruit de nouveau, se reconstruit.
Des fois, il y a aussi une renonciation. Tu veux partir vas-y, je ne retiens personne.
Il y a également cette autonomie qui motive plusieurs de mes actions et réactions, telle une jument éprise de sa liberté, de sa situation. Cette autonomie qui fait tellement peur, des fois inhabituelle, telle une grande vague émergeant dans une mer paisible.
J'ai tellement théorisé sur ma liberté, ma liberté d'entreprendre, d'agir, de penser, de m'exprimer. Mais, à me voir extraordinairement émue devant cette bague que nous avons choisi mutuellement, tout comme nous nous sommes choisi. Je la cède ma Liberté au plus offrant au marché public (plutôt privé ou privatisé) du Bonheur. Enfin, je cède 35% de ma liberté dans une OPA qui se déroulera le ../../2007.
A me voir ce matin, arrivant au cabinet, ouvrant mon mail, découvrant les photos de la bague qu'il m'a envoyé, pour qu'elle ne me manque pas trop d'ici la cérémonie officielle. Oh! comme j'en ai ras l'bol des officialisations, des traditions. Ne serait-il pas plus facile, nous qui rentrons ensemble autant qu'on peut, de rentrer définitivement et puis c'est tout. Lezem menou hedha el kol?
mercredi 17 octobre 2007
Happy Birthday Mama
Happiness on Your Birthday and Always and may all your wishes come true, especially things in which I'm involved :p
Mw&ah
lundi 15 octobre 2007
New Generation Men
- De l'évolution des cartoons et de "Ifta7 yé Semsem" :o)
Le plus drôle est que le new generation beau père prend part à la discussion et apprécie le new generation beau fils. Et bien tant mieux.

vendredi 3 août 2007
Vacances (presque forcées)

Alors qu'à la base, mes vacances ne m'empêchaient pas l'accès internet, je me retrouve en état d'éloignement forcé.
C'est plus en sourire que je l'ai vécu, faut bien que je me déconnecte, que je me désintoxique, y a pas que Lindsay Lohan et Britney, moi, je dois faire le chemin inverse.
Mes e-toys me manquaient le plus, j'ai demandé à un être cher d'en prendre soin et je le remercie de bien s'obliger. Ils sont en bonne santé.
Je reprends tous les plaisirs oubliés, Agatha est si contente de repartager mes nuits et mes jours. Cindrella retrouve le gout de la peinture et celui de mettre la pagaille plein la maison.
Je retrouve aussi le gout de sortir, les glaces, les citronnades, les balades nocturnes à la lueur d'une lune pleine.
Toutes les 2, on retrouve le gout des petites folies, des escapades, du shopping démesuré le 1er aout. Bref, que du Bonheur loin de cette boite noire pleine de photos et de magie.
Seul bémol, je n'ai pas réussi le concours de l'assistanat, et c'est bien attendu. Les tribunaux m'useront encore une année de plus.
Aussi, vous me manquez.
Hier, et après avoir passer la semaine à nous crier qu'il lui faut 200 dt pour réparer l'écran, Père nous fait la surprise de ramener ce nouveau joyau dans la sacoche de l'ancien.
Je suis pourrie gâtée, je le sais.
Merci papoutchino, je reprends...
samedi 23 juin 2007
mardi 22 mai 2007
Ce qui nous arrive n'est pas bien drôle
Déjà, j'ai un blues que je n'arrive pas à gérer et que les lecteurs de mes poèmes ont dû remarquer et en comprendre la cause.
De surcroît, mes parents s'apprêtaient à partir paisiblement en Egypte, maman était aussi heureuse qu'une enfant, elle, qui a souvent souhaité profiter de la splendeur monumentale de l'Egypte pharaonique, quand Mamy, Nana, ou 9amoura, comme j'adore l'appelé depuis que je suis devenue "adulte" est alitée. Elle devient asiatique, comme dit ma cousine qui a huit ans. Non, elle est victime de la sciatique. Maman est à son chevet depuis plus d'une semaine. Chaque jour, je peine à retenir mes larmes en la voyant alitée, elle la vibrante. Forte de ses 74 ans, généreuse et courageuse, elle n'arrêtait pas de mettre sa main dans la pâte, même contre mon gré des fois quand elle veut mettre son expérience au service de mes recettes foireuses. Nous n'arrêtons pas de prier pour qu'elle retrouve son sourire et sa mobilité.
Et dernière dernière -enfin je le souhaite-, voilà que, cet après-midi, mon compagnon de route depuis plus de 23 ans, celui qui m'a accompagné de la maternelle jusqu'aux différents tribunaux, notre Schumacher, le meilleur conducteur comme il adore l'annoncer en se présentant, vient de faire un accident, alors que la voiture est à l'arrêt et qu'il attendait Cindrella en faisant les mots croisés, comme à son habitude, un jeune qui n'avait même pas le permis de conduire a dérapé au volon d'une camionnette accrochant une voiture, qui accroche la notre jusqu'à la plaquer contre un mur. Inutile de préciser que la voiture est définitivement amochée, et que mon Scumacher préféré est blessé.
Quand Cindrella m'a annoncé la mauvaise, je restais immobile, incrédule, les yeux écarquillés, comme momifiée. Ya sattar ostor. Ya latif, inchallah khir... vraiment, inchallah khir.
W 7amdellah 3lik labes ya Schumacher.
mercredi 21 mars 2007
Happy Birthday Aymen

jeudi 8 mars 2007
Quand j'ai découvert ma soeur
Je me demandais comment peut-on souffrir autant en vivant dans un cocon, un vrai havre de paix, des parents presque parfaits, des facilités de vie, des amis de longue date, des petites histoires de coeur.
vendredi 5 janvier 2007
A gift for a Gift
Le même émoi tous les 5 janvier, il y a un peu plus d'un demi siècle l'amour, l'idole, le sacré est né. Et chaque année, je sens le même trouble quand je pars à la recherche du cadeau d'anniversaire. Ce n'est pas l'objet en soi qui me tétanise, ni la personne, loin de là. C'est le fait de vouloir à tout prix lui plaire. Lui, qui a toujours été parfait... Mon papa.
Happy Birthday Dad,
Big Kisses